AVE IVLIVS,
Nous sommes stationnés maintenant près de Dubris. Nous avons eu à faire face hier à une troupe de gaulois menée par une guerrière farouche, dirigeant depuis un char ses hordes de barbares. En effet, ayant appris l’existence d’une force armée menaçant notre tête de pont en Bretagne, je me suis porté au devant de l’insurrection.
Nous nous sommes mis en route aux aurores et nous étions en colonnes de marche lorsque nos archers numides, montés sur une colline surplombant la route et dominant la campagne, annoncèrent que l’ennemi était en vue. Je dépêchais rapidement un homme de mon entourage pour aller ordonner à l’équipage de la baliste de monter au faîte de la colline rejoindre les archers numides.
Prenant appui sur une tour gardant la route, je déployais mes troupes à l’équerre refermant ainsi notre position. Sur le flanc gauche, protégés par des archers crétois et des frondeurs gaulois, prirent position la Ier et IIème cohortes de vétérans. Une cohorte pedites leur fut adjointe de manière à venir prendre le flanc d’un éventuel assaillant. A l’extrême droite, la deuxième cohorte d’auxiliaire fut envoyée pour couvrir la colline. Au centre, je disposais la cohorte de recrues, épaulée à leur droite par une cohorte de vétérans. La cavalerie gauloise prit place derrière les recrues en attendant de voir la disposition des troupes adverses.
Ceux-ci envoyèrent leurs chars cher mon flanc gauche appuyés par deux hordes de gaulois. Une grosse bande d’archers en tirailleurs pris place du même côté. Sur l’autre flanc, la cavalerie noble fila vers notre aile dans l’espoir de nous déborder. Elle fut suivi à rythme moins rapide par des fanatiques, une autre troupe de gaulois, quelques chiens et leur maître et une unité de frondeur en tirailleur.
Le début des hostilités commença. J’ouvris le feu avec ma baliste sur la cavalerie adverse. Ils furent nombreux à mourir alors qu’ils parcouraient la distance nécessaire pour attaquer mes lignes. Certains survécurent néanmoins miraculeusement*. De l’autre côté de la tour les archers adverses et mes frondeurs échangèrent des tirs, mais le nombre écrasant des adverses rendait ce duel difficile pour mes troupes. Ils tinrent néanmoins envers et contre tout, protégeant la ligne et retardant l’ennemi le temps que l’on se prépare à accueillir la charge ennemi. Ce n’est que lorsqu’il n’en resta plus qu’une poignée (1figurine) qui se replièrent lentement derrière nos lignes. Les archers crétois tirèrent volée sur volée, tentant de réduire le nombre impressionnant d’adversaire se rapprochant.
Ma cavalerie gauloise jaillit soudain de nos lignes pour percuter en une charge sanglante les frondeurs adverses. Ces derniers ne demandèrent pas leur reste et fuir rapidement le champ de bataille. Refusant un corps à corps suicidaire avec les fanatiques nus, ils s’infiltrèrent dans les rangs adverses pour réduire leur mobilité et les harceler avec de puissants lancers de javelots.
A l’extrémité droite, j’ordonnais à mes auxiliaires de reculer avant d’être percutés par la charge adverse mais ils ne purent se retirer à temps. Ils subirent le choc de la cavalerie adverse courageusement mais durent fuir. Les numides effrayés par la perspective de subir le même sort, prirent leurs jambes à leur cou, laissant la baliste exposée. Mes vétérans pivotèrent et chargèrent la cavalerie gauloise. Pendant ce temps au centre, mes recrues reçurent l’ordre de se replier face aux tentatives de charge des fanatiques et de se rallier un peu plus loin.
Sur le flanc gauche, les deux troupes gauloises chargèrent mes lignes de vétérans. Mes archers crétois se replièrent. Les auxiliaires tenant le petit passage étroit restant à l’extrême gauche de notre position, résistèrent héroïquement à une charge des chars de guerre qui ne purent déployer leur pleine puissance en raison du faible espace.
La cavalerie gauloise, terrassée par les pila et le choc ordonné qui s’en suivit, fut détruite par mes vétérans. Les recrues se reformèrent pour faire face aux fanatiques.
Les deux cohortes de gauche résistèrent à l’impact et la Ière cohorte montra la supériorité de nos hommes et de leur entraînement en mettant en déroute leurs assaillants. Deux possibilités s’ouvraient alors à eux : une charge sur le flanc de la horde adverse maintenant ouvert ou un demi-tour pour prendre les fanatiques en étaux.
La bataille était encore incertaine, même si nous avions, à mon avis, pris un certain ascendant. Malheureusement, un terrible orage mit fin aux hostilités. Les troupes se séparèrent donc, et chacun regagna ses pénates pour se préparer à remettre cela à la première occasion.
Marcus Antonius
10 – 10 (Clausse Flo – Gallic)
* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- Il n’y a normalement pas de sauvegarde d’armure contre les tirs de baliste…
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