vendredi 30 septembre 2011

L'heure de la confrontation se rapproche...

Ce soir est le grand soir. Mon armée romaine républicaine fait sa première sortie. Malheureusement, elle ne sera pas encore au complet, et je vais devoir utiliser quelques figurines de substitution (provenant de mes césariens) et une liste modifiée pour la circonstance. Néanmoins, je suis content d'affronter un adversaire historique : les carthaginois de Jehan. Le combat va être rude, d'autant plus que à l'inverse de mon adversaire, je serai au commandement de ces troupes pour la première fois.
En attendant, le résultat de l'affrontement, voici quelques autres photos de mes braves romains et de leurs alliés italiens...





Visite surprise à l'hôpîtal de Brabois...

Avant hier soir, j’ai eu l’occasion de rendre visite au service des urgences de l’hôpital pour enfants de Brabois. Saya (19 mois) avait, en effet, eu la bonne idée de basculer du canapé pour tomber tête la première sur le carrelage et en être à moitié assommée… Grosse frayeur et appel au SAMU.
Après une recherche interminable téléguidée au téléphone par ma mère, j’ai enfin réussi à retrouver l’hôpital où l’ambulance avait emmené Saya et Miyuki. Il faut savoir qu’il y a très peu d’indication, à mon sens, pour y accéder et qu’il est perdu à la périphérie à l’autre bout de l’agglomération.
Après une longue période à attendre l’examen de l’interne, nous sommes rentrés à la maison avec l’obligation de bien surveiller tout symptôme qui pourrait apparaître.
A l’heure actuelle, Saya est en pleine forme. Nous sommes rassurés.

jeudi 29 septembre 2011

頑張ろう !

Suite à une certaine discussion au retour de Strasbourg où les mots «éléphant» et «canon» se sont entremêlés, j’ai commencé à lancer une vaste campagne de recrutement pour me faire une armée médiévale : quelques timurides ont déjà répondu à l’appel. J’espère que le gros des troupes va suivre.

Malheureusement, cela vient augmenter encore le nombre d’armées en campement n’attendant qu’un effectif complet et une belle tenue pour pouvoir entrer dans le feu de l’action.

頑張ろう !
Ganbarou !

Récapitulatif de mes projets figurinistiques actuels :


Le nombre de * représente ma motivation à l'heure actuelle pour avancer le projet.

Période antique :

- Rome républicaine : tout le monde est presque là, on attend encore la trentaine de velites et peut-être encore une vingtaine de légionnaires. Un problème se posera peut-être si la liste change par rapport au supplément « Hannibal ». En effet, j’ai fait de petites unités de 10/12 figurines qui sont viables avec le système de manipule du supplément, mais pas forcément avec une liste générique ou avec Clash of Empires… *****
- Romains de César : Jouable. Options : trentaine de légionnaires foundry à peindre pour compléter l’armée en foundry + peinture de nouveaux cavaliers gaulois + achat d’une baliste à envisager + achat d’une dizaine de cavaliers numides. ***
- Armée de Pyrrhus : 2 phalanges, deux éléphants et la cavalerie tarentine sont déjà là. Pas mal de troupes encore à recruter. ( Late hoplite + nouvelle phalange + peltastes + thessaliens ? ) Réutilisation possible des archers crétois de l’armée romaine et des frondeurs. *****
- Grecs : une cinquantaine d’hoplites à re-socler et à repeindre, pas encore de peltastes ni de cavalerie.**
- Tyran de Syracuse : camp désert. Se renseigner sur l’évolution des hoplites. Possibilité d’utiliser mes hoplites grecs ? **
- Thraces et Daces : cinquantaine de figurines à peindre. *
- Celtes : cavaliers gaulois 10 peints + 20 non peints. + boites piétons plastiques à monter et à peindre. *

Période des « Ages sombres » :

- Normands : ils me restent une dizaine de frondeurs à peindre et l’armée sera au complet. *****
- Croisade – El Cid : En utilisant mes normands, une armée peut facilement être mise en place. Resoclage des 12 cavaliers andalous / sarrasins. Achat de troupes plus typiques des croisades. **
- Gallois : 3x28 combrogi à peindre + 18 tirailleurs + douzaine de pictes. *****
- Saxon et Viking : une bonne troupe est présente mais il faut les peindre + une partie de vieilles figurines à repeindre. (+ 1 boite plastique GB) *
- Romano-Britons / Romains Tardifs : le campement est presque au complet, il manque une troupe de 24 vétérans à peindre. Possibilité aussi d’utiliser des gallois en substitution pour des pedes. *****
- Engins de siège : à peindre. Bélier et échelles.*
- Pour SAGA : normands et Gallois sont prêt à en découdre. Saxons et vikings en attente de peinture. **

Période médiévale :

- Timurides : seul le commandement est là…***

Sengokujidai no Samurai :

- un embryon de troupe est présente mais toutes les figurines sont à peindre. ( + réutilisation possible des figurines de Clan War à peindre) : projet d’armée des « Akaoni » de Ii Naotaka. Reste à trouver la règle et un adversaire pour jouer ces troupes…****

Période « guerre de Trente ans » :

- Armée française avec bataillon écossais : Tous les hommes sont là sauf une vingtaine de mousquetaires et quelques cavaliers. Mais tout est à peindre.****

- Hell-dorado : la troupe d’occidentaux de base est prête. Tous les autres figurines sont à peindre. *

Légendes des hautes mers :

- assez de figurines de pirates peintes pour jouer après avoir fini des socles, d’autres encore à peindre.

Mousquets et Tomahawks :

- une armée britannique guerre d’indépendance peinte mais pas très bien…
- 200 pts d’indiens iroquois guerre du Canada peints sauf un sachem encore à peindre.

XIXème siècle :

- une bande de cowboys est prête et des autres larrons sont à peindre (Legends of the old West) *

1ère guerre mondiale :

- pas de réel projet pour l’instant, même si des poilus pour le devoir de mémoire et des russes me trottent dans la tête (à cause du film « l’Amiral » prêté par Yannick).
- Armée ukrainienne de la Makhnovchtchina **

Guerre civile espagnole :

- tenter de recruter une troupe Anarchiste en raison de mes premiers amours pour l’idéologie Anarchiste.**

2ème guerre mondiale :

- Petit groupe d’allemands 28mm à peindre. **
- Groupe de japonais 28mm : en projet d’achat (boîte Warlord ?) ***
- Flames of War :     Armée américaine à peindre. *
                               Armée allemande prête.
- Dust Tactics : figurines à peindre

Futur et fantastique :

- AT43 : de quoi faire une armée dans chaque faction
- Confrontation : quelques figurines peintes, un peu de pré-peint et surtout pas mal de figurines à peindre.

mardi 27 septembre 2011

Dernière lettre à Caesar.

AVE  IVLIVS,

Voilà la conclusion de la série de campagnes que j’ai menée en votre nom. Ma légion si elle ne fut pas toujours triomphante n’en reste pas moins invaincue et je suis assez satisfait de ce résultat car c’était la première fois que je prenais réellement la tête d’opérations d’une aussi grande ampleur et aussi loin. Je n’avais, en effet, à mon compte que quelques petites batailles se comptant sur les doigts d’une main et en terrain connu (la terre des Loups). Pour une première participation à une telle lutte internationale, j’estime avoir fait honneur à mes ancêtres, à votre nom et aux loups que nous sommes tous en tant que dignes fils et filles de la Louve nourricière de Romulus et Remus.


Marcus Antonius Invictus.

Senatus Populus Que Romanus.

Notes du rédacteur :

Je finis 2ème de la poule antique en individuel avec un score de 58 points, alors que le premier en a 66, (Nicolas et ses indiens que je félicite à nouveau). Au total, il y avait 11 participants en Antique individuel.

Si l’on prend en compte l’ensemble des 18 participants en Antique (équipes comprises), je termine 6ème et le premier est le joueur allemand d’Hittites avec un score incroyable de 83 points. Les quatre autres devant moi ne le sont que de quelques points (66-63-61).

La donne aurait été certainement différente si les parties avaient pu durer un peu plus longtemps. Je pense que les grecs auraient remporté la victoire dans la première rencontre et mais que j'avais pris un petit ascendant sur la victoire contre les gaulois et mes compatriotes romains. Il faut pourtant toujours garder à l'esprit que le sort des armes est toujours incertain et que Mars est prompt à retirer ses faveurs même au plus béni d'entre nous.


Voilà, ce fut un super événement, éprouvant mais pleins de bons moments. Merci à l’organisation. Merci pour les victuailles appréciées à leur juste valeur après les âpres combats menés tout au long de la journée. Merci pour la bonne ambiance chez les Loups et les autres. Merci Raphaël pour avoir conduit le char nous permettant d’arriver à bon port. Merci à la lampe de l’hôtel de ne pas avoir déclenché un incendie pendant la nuit. Merci pour les propos d’une grande profondeur échangés alors que Morphée commençait à étendre ses bras. Merci au couteau-tenaille de Guillaume pour la douche.

Lettre à Caesar : Pella

AVE  IVLIVS,

Nous foulons maintenant la terre de Macédoine, terre natale du Grand Alexandre, et c’est ici qu’hier nous avons livré bataille contre un Alexandre en tout point semblable à la tête de ses phalanges (distorsion chronologique oblige).

Mes éclaireurs me signalèrent l’arrivée des phalanges adverses au centre du champ de bataille et sur la ma droite une horde de thraces féroces. Ayant repéré le hameau de Melissi situé un peu devant sur ma gauche et traversé par la route vers Pella que nous empruntions, je lançais à vive allure le gros de mes légionnaires en colonne de marche dans cette direction. Je plaçais ma baliste et mes recrues au centre et je déployais mes tirailleurs en une longue ligne s’étirant sur toute la largeur de la plaine entre le village et la forêt. A l’arrière du côté droit, ma cavalerie gauloise se tenait prête à se porter où elle serait le plus utile et surtout à faire croire à un possible débordement par la gauche.

Le reste de l’armée adverse se mit en place. Une troupe de peltastes en formation légère vint s’adjoindre au flanc gauche adverse renforçant sensiblement les thraces. Derrière les lignes, deux unités de cavalerie prirent position de part et d’autre de la ligne. Des tirailleurs se mirent en couverture devant l’imposante ligne de phalangites adverses.
L’ensemble de l’armée adverse se mit en branle dans un puissant élan vers l’avant. La cavalerie de compagnons contourna Melissi pour venir bloquer prudemment la route de Pella. De mon côté, mes tirailleurs firent feu de tout bois avec la baliste sur les phalanges adverses et sur les thraces. Les gaulois effectuèrent leur manœuvre et virevoltèrent comme prévu vers la gauche et le hameau maintenant que les adverses avaient massé leur forces en vain sur mon flanc droit. Ma colonne de marche investit Melissi. Deux cohortes de vétérans se postèrent en embuscade à l’entrée du village.

L’autre adjointe d’une troupe d’auxiliaires prit position sur la route au cœur du village, prête à recevoir de pieds fermes toute tentative de charge de la cavalerie adverse. Les auxiliaires avaient reçu l’ordre de se tenir à l’écart pour éviter un engagement brutal de face mais de se tenir prêts à venir porter secours aux vétérans en prenant de flanc la cavalerie si celle-ci tentait un passage en force. La deuxième cohorte d’auxiliaire bifurqua pour venir renforcer ma pression au centre afin d’obliger l’adversaire à prendre en compte la menace en milieu de ligne.

Les Compagnons n’osèrent pas avancer dans Melissi, craignant un piège mortel. Leurs chevaux trépignaient mais la peur d’une issue fatale se lisait sur le visage de leurs cavaliers. Au centre, les tirailleurs chargèrent mes archers crétois, alors que le reste de la ligne avançait d’un bon pas sous le feu constant de mes tireurs.

Sur mon flanc droit, les thraces avaient déjà subit pas mal de pertes mais bravement continuaient leur offensive. Mes numides passèrent par la forêt pour les contourner et se retrouver derrière la ligne adverse d’où ils continuaient à bander régulièrement leurs arcs. Les frondeurs se retirèrent en bon ordre vers le centre gauche dans un grand mouvement de glissement. Les recrues firent croire à un moral chancelant en tournant le dos à l’ennemi et en revenant un peu vers la route. Les peltastes qui avaient chargé mes archers, les mirent en déroute mais ne purent continuer leur avance face aux recrues et aux auxiliaires. Prudemment, la baliste choisit de se replier devant l’avance menaçante des tirailleurs adverses.

Le combat commençait à faire rage. Mes auxiliaires chargèrent la menace peltaste et ceux-ci prirent la fuite sous la puissance du choc. Dans le village, la phalange adverse arrivée à portée de javelot avait subit de nombreux tirs bien ajustés qui avaient réduit rapidement son nombre au seuil de rupture de la formation. Acculé, le commandant de l’unité tenta une charge sur les vétérans tenant le village. Ce fut un terrible carnage car, alors que la phalange adverse fut entièrement annihilée, nous n’eûmes à déplorer que des pertes minimes. La présence d’Alexandre réussit à calmer la vague de terreur qui saisit la ligne adverse. Au centre, les recrues, fidèles à mes instructions, firent volte face et avancèrent à la grande surprise des adverses qui étaient sûrement tombés dans mon stratagème en ayant pris le recul précédant pour une fuite. Cette cohorte se retrouvait maintenant sur le flanc gauche de l’ennemi menaçant la ligne entière qui avait dû opéré un mouvement de rotation pour se prémunir de mes vétérans. La cavalerie gauloise vint accentuer la menace en revenant au grand galop vers les recrues.

Sur la droite du champ de bataille, les archers numides qui avaient fait perdre un temps précieux à la cavalerie et aux thraces par leur présence intempestive, resurgirent de la forêt où ils avaient trouvé refuge pour venir harceler l’ennemi par derrière. Dans le même temps, les thraces chargèrent mes frondeurs qui ne demandèrent pas leur reste et fuirent hors de notre vue avec leurs ennemis sur les talons.

Tentant le tout pour le tout, d’une charge impétueuse, les compagnons percutèrent mes vétérans sur la place de Melissi. Malgré la fureur déployée à leur encontre, les hommes de la 1ère cohorte, aguerris par les terribles combats menés jusque là, résistèrent et firent tomber un grand nombre d’adversaires sans perdre un seul pied de terrain. Les auxiliaires commencèrent en petite foulée à s’élancer pour participer au carnage qui allait suivre.

Au centre les auxiliaires se retirèrent lentement en maintenant la pression sur la ligne réduite de phalangites. La baliste recommença à ajuster ces tirs dans l’enfilade que l’on lui présentait. Les vétérans du village avancèrent sûrs d’eux en lançant avec impétuosité leurs javelots sur les macédoniens qui fébrilement lever leur bouclier pour se protéger de cette pluie mortelle. Un frémissement parcourut la ligne adverse qui se transforma en une fuite vers la vie que même Alexandre ne sut arrêter, lorsque mes recrues chargèrent l’unité de peltastes adverses qu’ils mirent en déroute et se retrouvèrent maintenant dans le dos des phalanges. La cavalerie thessalienne ne dut son salut qu’à la vitesse de leurs montures. Les arches numides positionnés pour bloquer toute issue possible commença à cribler de flèches les fuyards abasourdis par l’ampleur du désastre.

La victoire était enfin à nous.

Marcus Antonius.

18 – 2 (Yves Arrondel – Macedonians)


* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- Le fairplay exceptionnel d’Yves qui a rendu cette partie des plus agréables, merci Yves…

lundi 26 septembre 2011

Lettre à Caesar : Guerre Civile

AVE  IVLIVS,

Romains contre romains : voilà le combat peu glorieux dans lequel nous sommes engagés. La guerre civile fait rage et j’espère que l’issue finale nous sera favorable.

Toujours fidèle, la Vème légion Alaudae m’a accompagné une nouvelle fois dans cette terrible épreuve. Vétérans de maints combats acharnés, ces légionnaires avançaient d’un bon pas lorsque l’armée romaine adverse apparut de l’autre côté de la plaine.



Nous étions, quant à nous, formés en une énorme colonne compacte de marche.


Les archers en avant garde avaient pour objectif de rapidement prendre position sur la colline afin d’empêcher tout passage massif sur notre flanc gauche. Je refusais d’autre part le flanc droit en y concentrant l’essentiel de mes forces. Les frondeurs reçurent l’ordre de se rendre à vive allure jusqu’au petit bois situé à l’exact centre du champ de bataille pour l’investir avant l’ennemi. Considérant les deux machines de guerre adverses, je fis mettre le reste de mes troupes à couvert de cette même forêt. Ma baliste fut déployée sur la gauche afin d’appuyer d’en leur mission les archers perchés sur la colline. Enfin, en prévision d’un mouvement enveloppant de la cavalerie adverse, j’ordonnais à mes cavaliers gaulois de se rendre derrière la ferme située à notre gauche.


Je gravis avec le gros des troupes la colline puis nous descendîmes de l’autre côté afin soit d’inciter l’ennemi à s’approcher pour nous engager soit à amener le combat au niveau du bois si nous avions réussi à atteindre celui-ci avant l’ennemi grâce à nos frondeurs.



Malheureusement, ce ne fut pas le cas car les auxiliaires adverses furent plus rapides et mes frondeurs n'éaient pas de taille à lutter. Ces derniers délivrèrent cependant quelques salves de pierres sur l’adversaire avant d’essuyer une pluie meurtrière de javelots.


Je fis retentir alors le buccin leur ordonnant de se retirer au plus vite derrière nos lignes. Pendant ce temps, voyant que ma manœuvre pour attirer les troupes adverses à se concentrer face à moi au pied de la colline était un succès, je lancer le signal de la mise en place de la deuxième partie du plan de bataille. Aussitôt, mes vétérans firent demi-tour pour se retrancher sur la colline. La troupe d’auxiliaires en avant-garde, tout en se déplaçant vers la gauche de ma ligne, servit à couvrir le dispositif et les fragiles archers.

Pendant ce temps, la cavalerie adverse sans grande surprise fonça vers la ferme dans l’espoir d’engager ma cavalerie ou de nous prendre de flanc. Mes cavaliers se dérobèrent sciemment en tentant d’attirer l’adversaire dans l’étroit passage derrière la ferme. J’avais pris la peine auparavant d’envoyer une cohorte de vétérans obstruer ce chemin alors que ma cohorte de recrues prenait place en deuxième ligne sur la gauche de mon front principal.



Bloquée, la cavalerie adverse bien entraînée fit demi-tour, contourna la ferme et s’élança en chargeant sur les archers placés sur la colline. Ces derniers prirent la fuite, mais le piège se referma sur ces pauvres cavaliers. En effet, la cohorte qui avait fermé le passage de la ferme, pivota et s’élança pour lancer une volée de javelots. Dans un même temps, la baliste prit le temps d’ajuster un tir et surtout du haut de la colline une masse compacte de javelots fut lancée par une autre cohorte de vétérans qui eux aussi avait changer d’orientation, pour venir s’abattre sans pitié sur les malheureux cavaliers. Réduits à une poignée, ces derniers prirent la fuite sans espoir de retour.

Pour permettre une telle manœuvre, je fus obliger de demander à mon unité d’auxiliaire de faire preuve d’un courage exemplaire et de lutter jusqu’au bout face à la charge féroce des lignes adverses. Ils tinrent admirablement et mérite tous les honneurs.


Finalement, j’envoyais mes vétérans qui avaient gardé le flanc gauche contre les cavaliers dans une marche forcée pour refermer ma ligne sur la droite. La ligne adverse avança et de part et d’autre les javelots volèrent. Nous avions cependant l’avantage de la hauteur.

Mes archers se ressaisirent et tirèrent avec acharnement sur les auxiliaires adverses tentant de nous déborder après avoir mis en déroute ma cohorte d’auxiliaire qui s’était sacrifiée pour que la bataille se déroule à notre avantage. La baliste effectua aussi quelques tirs alors que mes cavaliers virent leur essai de passage à revers repoussé par une volée de javelots tirée par les auxiliaires adverses. Les gaulois se replièrent vite à l’abri de la ferme.


Dans le même temps, mes recrues s’élancèrent à l’assaut sur mon flanc gauche et ils percutèrent dans une charge irrésistible successivement les deux troupes d’auxiliaires adverses qui fuirent devant leur fougue. Je fus alors maître du flanc droit de l’ennemi, sécurisant ainsi tout choc possible sur ma ligne de vétérans défendant la colline. Ma seconde troupe d’auxiliaires appuyait cette avancée pour pouvoir au final prendre de flanc ou à revers la ligne adverse.

Malheureusement, la journée prit fin alors que la victoire était à notre portée.

Marcus Antonius.

10 – 10 (Les Loups – EIR)


* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- Il suffit d’avoir deux rangs pour former la tortue…
- Sur une colline, toutes les armes de jet bénéficient de la règle des tirs en masse…

samedi 24 septembre 2011

Passage en revue des troupes de la République Romaine SPQR

L'infanterie est rassemblée en formation de combat : Elle est disposée en trois lignes de bataille la "Triplex Acies".

Enorme partie de Saga ( trop énorme...)

Hier soir, nous avons fait une soirée Saga. Nous étions huit joueurs. Le problème, c'est que nous avons opté sans trop connaître les conséquences pour une partie tous ensembles sur une même grande table. Au final, ce fut décevant car beaucoup trop long et le mécanisme, pourtant sympa, était noyé dans la masse. Je mets quelques photos quand même. Nous remettrons cela un autre soir mais cette fois rien qu'en duels. En fait, c'est ce que j'avais proposé au début, sans être trop suivi, car Saga est prévu pour l'escarmouche et le jeu en duel rapide à mon avis. Je pense essayer d'organiser une mini-rencontre un soir : si nous réunissons 8 joueurs à nouveau, il est possible de faire un "mini-tournoi" en trois rencontre de 45 minutes. A voir...

Vue d'ensemble du champ de bataille
les normands rencontrent une alliance de fortune entre Gallois, Viking et un renégat normand

Choc entre les normands et les vikings sur le flanc dans le petit hameau déserté

Les gallois en embuscade dans les bois protègent l'autre flanc, alors qu'au milieu c'est le choc normands contre normands

Les vikings se lancent à l'offensive sous les exhortations de leur chef

La mêlée fait rage...

vendredi 23 septembre 2011

Rome face à Carthage...

Alors Hannibal déclara à la Curie qu'il avait perdu non pas une bataille mais la guerre et qu'il ne leur restait qu'une chance de salut : demander la paix. (Tite-Live)

Une partie de mes troupes romaines de la République, le reste étant encore en train d'être levé !

jeudi 22 septembre 2011

Le nouveau seigneur d'Ankh-Morpok

Hier soir, j'ai testé, aux soirées jeux qui ont lieu tous les mercredis soir à la MJC Lillebonne, le nouveau jeu de Iello dans le monde de Terry Pratchett : Ankh-Morpok.
C'était vraiment sympathique et en plus c'est moi qui est fini par contrôler la ville après la disparition du patricien... Le jeu s'articule sur des cartes qui déterminent nos actions possibles, il faut donc savoir gérer son tirage mais surtout surveiller les autres pour les empêcher d'accomplir leurs objectifs secrets. Il y a un bon mécanisme et on peut y amener facilement de l'ambiance. De quoi garantir une bonne soirée. Pas besoin d'être docteur ès-discworld pour apprécier, mais les illustrations et tous les personnages rendent le jeu encore plus attractif si l'on s'intéresse un tant soit peu à l'univers. Petit bémol : les sempiternels pions de bois monochromes alors que l'on aurait pu s'attendre à un plus beau matériel pour le prix affiché et pour rendre honneur à l'univers et au reste des éléments (cartes et plateau représentant la bonne vieille ville d'Ankh-Morpok).

La garde du seigneur: les braves et féroces Teulu



12 archers hirsutes

En attendant l'arrivée de mes archers aux pieds nus (juste sous couchés), j'utilise des normands...


8 cavaliers pour harceler les adversaires



8 farouches hommes libres des clans

Malheureusement, ils ne sont toujours pas terminés...




Une troupe de Gallois en vadrouille

Voilà un premier aperçu de ma troupe de Gallois pour Saga.


mardi 20 septembre 2011

Lettre à César : le bout du Monde

AVE  IVLIVS,

Cher ami, ce fut folie que de nous aventurer si loin sur les pas d’Alexandre.

Nous traversâmes maintes contrées avant d’atteindre les pays baignés par l’Indus. J’y vis les statues érigées à la gloire des dieux, il y a bien longtemps maintenant, par le Grand Alexandre et c’est là aussi que j’y vis la plus terrible des batailles.

Mes éclaireurs me signalèrent la présence de l’ennemi alors que nous quittions la forêt pour atteindre une zone plus dégagée qui sert de passage entre deux collines. Une tour semble avoir jadis gardé ce large défilé et l’on pouvait apercevoir au loin à notre gauche les prémices d’un village autochtone.

J’utilisais alors mes frondeurs gaulois et ma cavalerie pour faire croire à mon ennemi à un déploiement sur la partie gauche du champ de bataille, pendant ce temps mes archers numides prirent position sur l’autre colline située du côté droit. Je déployais le reste de mes troupes en colonne laissant croire à un possible débordement par la gauche alors qu’en réalité mon objectif était de diviser les rangs adversaires pour me concentrer uniquement sur la droite.

Je sacrifiais mes frondeurs sur la gauche en les faisant dévaler la colline vers les troupes ennemies pour réduire leur possibilité de manœuvre. La réaction ne se fit pas attendre et les indiens des forêts postés aux abords du village les chargèrent. Une petite lutte débuta aux portes du village.

Sur la droite, je dépêchais en tirailleurs mes archers crétois aux devant de mes troupes pour les protéger des tirs adverses. A leur suite, je fis s’élancer au pas de course deux cohortes de vétérans et une d’auxiliaires dans l’espoir d’engager rapidement au corps à corps l’énorme unité d’archers protégée par un rang de lanciers avec boucliers leur faisant face.

Parallèlement, je ramenais le reste de mes troupes vers le centre laissant le soin aux auxiliaires de verrouiller le passage près de la tour afin d'éviter toute prise à revers.



Malheureusement, je manquais d’expérience face aux éléphants indiens. Ces créatures sont monstrueuses et incroyablement puissantes ! L’un d’entre eux chargea mes tirailleurs crétois qui prirent peur et fuirent vers la colline. Cela laissait à découvert mes pauvres vétérans qui eurent à subir une terrible volée de flèches venant des archers indiens postés à quelques pas de là. Pour parachever cette œuvre de destruction, la IIème cohorte encaissa la charge de flanc d’un éléphant et celle de face de celui qui avait fait fuir les archers crétois. Ce fut une véritable boucherie et la cohorte fut piétinée. Elle réussit à tuer quelques hommes d’équipages mais la bataille commençait très mal, d’autant plus que l’un des éléphants continua sa charge et rentra du bout de la trompe, in extremis, dans le flanc de mes auxiliaires alors que l’autre poursuivait sa course vers la colline.

La Ier cohorte fit preuve d’un courage exemplaire car elle réussit à tenir face à la charge de deux éléphants. Par leur bravoure, ils permirent à la VIIème cohorte, celle composée de recrues, de lancer une charge triomphante sur le flanc des éléphants. Prises de panique, sans équipage et blessées, les deux créatures firent volte face pour fuir une mort probable. Leurs escortes démoralisées se joignirent à eux. L’unité d’archers, sure de la victoire de leurs éléphants, s’enfuit dans le plus grand désordre lorsqu’elle vit les pachydermes ensanglantés tourner casaque.



L’autre éléphant tenta de charger la Ière Cohorte de flanc, mais celle-ci se déroba en se repliant vers le centre. La VII en profita pour poursuivre son formidable élan salvateur en prenant ce nouvel animal de flanc. Pila et fougue mirent à bas l’animal qui fut tué d’un formidable coup du centurion Albinus.


Pendant ce temps, le dernier monstre grimpa la colline en direction de la baliste qui ne connut au cours de la bataille qu’un succès fort limité. A cette vue et en raison de l’odeur, les cavaliers gaulois revenus vers le centre reculèrent pour se mettre à l’abri à forte allure.

Finalement, après avoir piétiné la baliste et son équipage, l’animal détruisit les archers numides dans leur course folle vers la survie.

Trop de massacres avaient eu lieu de part et d’autre et les deux armées firent, au même moment, demi-tour, laissant un champ de bataille rouge de sang et couvert de cadavres de braves et de monstres.


Marcus Antonius.

10 – 10 (Terrenoire Nicolas – Indians)


* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- Les règles sur les éléphants indiens…
- L’utilisation de « Stubborn » pour résister aux fuites automatiques

Lettre à Caesar : débarquement en Bretagne

AVE  IVLIVS,

Nous sommes stationnés maintenant près de Dubris. Nous avons eu à faire face hier à une troupe de gaulois menée par une guerrière farouche, dirigeant depuis un char ses hordes de barbares. En effet, ayant appris l’existence d’une force armée menaçant notre tête de pont en Bretagne, je me suis porté au devant de l’insurrection.

Nous nous sommes mis en route aux aurores et nous étions en colonnes de marche lorsque nos archers numides, montés sur une colline surplombant la route et dominant la campagne, annoncèrent que l’ennemi était en vue. Je dépêchais rapidement un homme de mon entourage pour aller ordonner à l’équipage de la baliste de monter au faîte de la colline rejoindre les archers numides.

Prenant appui sur une tour gardant la route, je déployais mes troupes à l’équerre refermant ainsi notre position. Sur le flanc gauche, protégés par des archers crétois et des frondeurs gaulois, prirent position la Ier et IIème cohortes de vétérans. Une cohorte pedites leur fut adjointe de manière à venir prendre le flanc d’un éventuel assaillant. A l’extrême droite, la deuxième cohorte d’auxiliaire fut envoyée pour couvrir la colline. Au centre, je disposais la cohorte de recrues, épaulée à leur droite par une cohorte de vétérans. La cavalerie gauloise prit place derrière les recrues en attendant de voir la disposition des troupes adverses.

Ceux-ci envoyèrent leurs chars cher mon flanc gauche appuyés par deux hordes de gaulois. Une grosse bande d’archers en tirailleurs pris place du même côté. Sur l’autre flanc, la cavalerie noble fila vers notre aile dans l’espoir de nous déborder. Elle fut suivi à rythme moins rapide par des fanatiques, une autre troupe de gaulois, quelques chiens et leur maître et une unité de frondeur en tirailleur.



Le début des hostilités commença. J’ouvris le feu avec ma baliste sur la cavalerie adverse. Ils furent nombreux à mourir alors qu’ils parcouraient la distance nécessaire pour attaquer mes lignes. Certains survécurent néanmoins miraculeusement*. De l’autre côté de la tour les archers adverses et mes frondeurs échangèrent des tirs, mais le nombre écrasant des adverses rendait ce duel difficile pour mes troupes. Ils tinrent néanmoins envers et contre tout, protégeant la ligne et retardant l’ennemi le temps que l’on se prépare à accueillir la charge ennemi. Ce n’est que lorsqu’il n’en resta plus qu’une poignée (1figurine) qui se replièrent lentement derrière nos lignes. Les archers crétois tirèrent volée sur volée, tentant de réduire le nombre impressionnant d’adversaire se rapprochant.

Ma cavalerie gauloise jaillit soudain de nos lignes pour percuter en une charge sanglante les frondeurs adverses. Ces derniers ne demandèrent pas leur reste et fuir rapidement le champ de bataille. Refusant un corps à corps suicidaire avec les fanatiques nus, ils s’infiltrèrent dans les rangs adverses pour réduire leur mobilité et les harceler avec de puissants lancers de javelots.

A l’extrémité droite, j’ordonnais à mes auxiliaires de reculer avant d’être percutés par la charge adverse mais ils ne purent se retirer à temps. Ils subirent le choc de la cavalerie adverse courageusement mais durent fuir. Les numides effrayés par la perspective de subir le même sort, prirent leurs jambes à leur cou, laissant la baliste exposée. Mes vétérans pivotèrent et chargèrent la cavalerie gauloise. Pendant ce temps au centre, mes recrues reçurent l’ordre de se replier face aux tentatives de charge des fanatiques et de se rallier un peu plus loin.

Sur le flanc gauche, les deux troupes gauloises chargèrent mes lignes de vétérans. Mes archers crétois se replièrent. Les auxiliaires tenant le petit passage étroit restant à l’extrême gauche de notre position, résistèrent héroïquement à une charge des chars de guerre qui ne purent déployer leur pleine puissance en raison du faible espace.



La cavalerie gauloise, terrassée par les pila et le choc ordonné qui s’en suivit, fut détruite par mes vétérans. Les recrues se reformèrent pour faire face aux fanatiques.

Les deux cohortes de gauche résistèrent à l’impact et la Ière cohorte montra la supériorité de nos hommes et de leur entraînement en mettant en déroute leurs assaillants. Deux possibilités s’ouvraient alors à eux : une charge sur le flanc de la horde adverse maintenant ouvert ou un demi-tour pour prendre les fanatiques en étaux.

La bataille était encore incertaine, même si nous avions, à mon avis, pris un certain ascendant. Malheureusement, un terrible orage mit fin aux hostilités. Les troupes se séparèrent donc, et chacun regagna ses pénates pour se préparer à remettre cela à la première occasion.

Marcus Antonius


10 – 10 (Clausse Flo – Gallic)


* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- Il n’y a normalement pas de sauvegarde d’armure contre les tirs de baliste…

Lettre à Caesar : campagne de Grèce

AVE  IVLIVS,

Rome n’a pas échoué mais n’a point vaincu. Comme tu me l’avais commandé, j’ai avancé avec une légion dans les plaines grecques avec pour objectif de prendre la Cité rebelle.

Nous étions en colonne de marche avec nos archers crétois et numides déployés en tirailleurs sur notre côté droit et les frondeurs ramenés de Gaule sur la colline à notre gauche. C’est alors que sont apparues les phalanges grecques rassemblées pour arrêter notre progression. Elles étaient désorganisées par la longue marche qu’elles avaient dû effectuer. Mais, pour couvrir leurs rangs le temps que leur ligne puisse se former, deux unités de peltastes se sont rapidement avancées vers nos lignes sous la protection de plusieurs de leurs hommes déployés en tirailleurs. Une unité de véritables archers crétois d’élite s’est aussi rapprochée de manière à pouvoir tirer sur nos unités.


J’ai donc fait avancé légèrement mes archers et ordonné de tirer sur les tirailleurs adverses. Cette manœuvre a connu un grand succès et rapidement un groupe de tirailleurs fut mis en déroute. Malheureusement, les peltastes adverses arrivèrent rapidement à proximité de mes troupes m’empêchant de foncer sur la ligne adverse avant qu’elle ne puisse se former à son avantage.


J’envoyais aussi deux de mes troupes composées de vétérans vers la petite ferme située à ma gauche pour tenter de contourner l’adversaire mais les peltastes adverses m’obligèrent à former la ligne et à avancer d’un bon pas vers eux dans un mouvement enveloppant.


Le début réel des hostilités commença réellement lorsque ma cavalerie gauloise chargea un groupe de tirailleurs adverses. Les gaulois ne connurent pas un grand succès car les Dieux sont intervenus, de manière surprenante, en faveur des grecs*. Un coup sévère du sort car ma cavalerie fut alors exposée à une attaque de flanc par les peltastes adverses. Sous les chocs, les cavaliers tournèrent bride et galopèrent vers l’arrière de nos lignes entraînant leurs compatriotes frondeurs par la même occasion.

Mes vétérans s’élancèrent aussitôt sur l’unité ennemie qui prit la fuite devant cette charge féroce mais ordonnée alors que mes auxiliaires couvraient la retraite de mes troupes.

Une bonne partie de la journée s’était maintenant écoulée. La ligne hoplitique adverse couvrait maintenant tout le champ de bataille et le sol tremblait sous leurs pas. Les archers crétois firent pleuvoir les flèches sur mes auxiliaires qui n’avaient que leurs petits boucliers pour se protéger, mais ils tinrent bon, prêts à prendre de flanc la phalange adverse si elle chargeait nos lignes.


Du côté de la ferme, je tentais un mouvement de translation de mes vétérans vers le centre pour venir prendre en surnombre et de flanc les deux unités de phalanges arrivant vers mes recrues. Les auxiliaires se replièrent doucement, restant suffisamment menaçant pour pouvoir prendre les phalanges adverses de flanc ou de dos si celles-ci tentaient une manœuvre de rotation vers le centre de ma ligne. Au passage, mes vétérans mirent en déroute les quelques tirailleurs qui tentaient se s’infiltrer dans nos lignes grâce à un superbe tir de javelots. Malheureusement les peltastes adverses reprirent courage et se reformèrent un peu de deçà de la ligne de phalanges, retardant néanmoins l’avancé d’une unité d’hoplites adverses.



La nuit commençait à tomber alors que nous nous élancions pour un assaut, essayant par celui-ci de faire tourner la bataille en notre faveur sur le flanc droit. Les auxiliaires se joignirent à nous pour échapper aux flèches meurtrières des archers crétois. Le choc fut rude. Les pila furent lancés avant que la mêlée ne commence mais la ligne de phalangites adverses tînt bon et les recrues ne purent soutenir l’épreuve sanglante qui s’en suivit. Les Dieux furent une fois de plus du côté des grecs.

Sur le flanc gauche, redoutant une charge de flanc (même si la ligne adverse aurait pu être évitée en l’obligeant à effectuer une roue*), mes vétérans firent face et lancèrent leurs javelots et leurs pila sur la phalange les chargeant. Sang, sueurs et boyaux furent répandus dans la plaine. Les armée de Rome furent tenues en échec en ce triste jour, cédant peu à peu du terrain à l’adversaire.

Nous fumes sauvés par la nuit qui mit fin à une dure journée de combats. Il n’y eu point de vainqueurs dans cette bataille mais les grecs ont su profiter de l’étroitesse du terrain pour empêcher toute manœuvre possible de contournement rendant l’avancée de leurs phalanges inexorable mais trop lente pour décider du sort de la bataille.

Marcus Antonius

10 – 10 (ELSASS FREI – Greeks)


* Points de règles non appliqués durant cette partie, à retenir, ou surprenants :
- l’utilisation de points d’oracles sur les tirailleurs est normalement interdite…
- une phalange qui effectue une roue ne peut charger qu’à son mouvement normal et il en va de même si elle marche...

mercredi 14 septembre 2011

Passage à l'ère du Smart Phone...

ça y est ! Nous avons acheté hier deux smartphones pour remplacer nos vénérables Sony Ericsson k610i qui nous ont fidèlement servis sans faillir pendant 4 ans ! Encore une semaine d'attente avant la mise en service. Patience...