vendredi 28 octobre 2011

Parachutistes allemands 2ème Guerre Mondiale

J'ai ressorti une boîte achetée il y a déjà pas mal de temps de parachutistes allemands "Bolt Action". Dans mon élan "période contemporaine", j'ai soclé et sous-couché ces figurines avec celles de la Guerre Civile Espagnole.
Je compte utiliser, dans un premier temps, l'officier pour représenter un héro de la Legion Condor ayant rejoint en tant que conseiller ma troupe nationaliste.

Les Républicains

Les républicains ont su profiter de l'opération "sous-couche dans la cour par beau temps" de leur ennemi pour se préparer aussi à l'offensive.

Des légionnaires de la 4ème Bandera et des Fuerzas Regulares Indigenas

Le projet "guerre civile espagnole" avance peu à peu.
Le pré-soclage et la sous-couche ont été effectué.

mercredi 26 octobre 2011

Les Tercios sont arrivés ! Que la peste rouge prenne garde !

Ma commande Empress est arrivée hier ! C'est parfait ! Le défi se révèle être dorénavant le suivant : peindre de A à Z 33 figurines en 22 jours !

lundi 24 octobre 2011

Un aperçu du très modeste atelier

Bon, une petite photo pour découvrir mes conditions de travail. Voilà, le petit coin qui me sert d'atelier figurine en attendant de trouver une maison où j'espère pouvoir obtenir une petite pièce dédiée cet usage. Pour l'instant, c'est dans notre chambre et c'est vraiment envahissant, je l'avoue... Du coup, j'en profite pour remercier et présenter encore des excuses, cette fois publiquement, à ma femme qui tolère le chaos qu'engendre l'occupation de la pièce par des armées de plomb !


Sur la table : une unité de gallois en cours de peinture, des frondeurs, des vikings pour saga en attente de soclage et des indiens pour Mousquets et Tomahawks prêts pour leurs peintures de guerre.

Il a fait beau ce week-end : bref, un temps de sous-couche...

J'ai profité du beau temps relativement sec de ce weekend pour sous-coucher mes braves figurines Aventine et quelques autres qui traînait encore de ci de là.

On a enfin retrouvé la piste de Gollum... et sauver Wilyador, l'Aigle.

C'est fait, avec l'aide de deux Rôdeurs du Nord, une compagnie formée par Gimli, Legolas, Thalin, Eowyn, Eleanor et Frodon a réussi à retrouver, plutôt facilement cette foi,s la route qu'à emprunter le sournois Gollum.

Puis, Gimli, Legolas et Brand, fils de Bain, se sont adjoints de Beravor, Glorfindel et Denethor pour sauver Wilyador en l'emmenant voir Radagast et en lui fournissant suffisamment d'Athelas.

Ces parties ne font que confirmer que ce jeu est très bien et en particulier pour jouer à deux joueurs ensemble en coopératif : bref un jeu idéal pour les couples !

Pour l'instant, les missions sont bien conçues et variées, obligeant à des techniques de jeu adaptées à chaque fois. On rentre bien dans l'univers aussi par des mécaniques spécifiques à la quête. Ainsi, dans "Voyage à Rhosgobel", c'est une course contre la montre pour sauver l'aigle blessé qui prend 2 marqueurs de dégâts à la fin de chaque tour créant un sentiment d'urgence bien senti.

Ma flotte français de test pour Trafalgar

J'ai armé 1000 points de flotte française pour être prêt à tester Trafalgar. Je remercie encore Nick Canning pour m'avoir fourni les éléments nécessaires à la construction de ces navires. Reste à trouver un adversaire intéressé par ce test et auquel je fournirai, si besoin est, une flotte anglaise de facture similaire à la mienne.




 

Lancaster

Mercredi soir dernier, j'ai testé le jeu de plateau "Lancaster". Très bon jeu de gestion avec beaucoup d'interactions avec les autres joueurs. On incarne un baron anglais qui lutte avec ses confrères pour acquérir le plus d'influence possible. On doit prendre le contrôle de châteaux avec ses chevaliers et partir en guerre contre les français. Chaque action rapporte des éléments spécifiques comme renforcer la puissance de ses chevaliers, recevoir le soutien de nobles, gagner de l'or, ou bien encore construire son château. Plein de stratégies différentes sont possibles et les choix sont cruciaux car la partie se joue en 5 tours, ce qui nous a pris environ 2 heures de jeu.

Bref, encore un bon jeu.

mercredi 19 octobre 2011

Commande passée chez Empress Miniatures.

Ayant vu qu'il y avait un regain d'intérêt et d'activité concernant le projet "Guerre Civile Espagnole" au club, j'ai passé, avec un peu d'avance sur mon planning, ma commande chez Empress Miniatures.(www.empressminiatures.com)
Finalement,  j'ai fait une première commande en utilisant que les Unit Deals.
On complétera si besoin par la suite. J'espère que le délai de livraison ne sera pas trop long, adin de pouvoir participer à la soirée T&T prévue pour le 18 novembre.
A suivre donc...

lundi 17 octobre 2011

Trafalgar de Warhammer Historical

J'ai commencé la lecture de ses règles de simulation des batailles navales de l'âge napoléonien. Cela me tenterait bien d'essayer... reste à trouver et un adversaire motivé et des bateaux pas trop chers (peut-être en commençant par des figurines en papier) et du temps.

Ici, c'est chez nous !

Les gallois ont défendu leurs Terres Sacrées face à une invasion d'anglo-danois !
Au centre se dresse la colline de Rhiw. A l'est s'étend la forêt de Llyn et à l'ouest on distingue les pierres de Caernarfon.

L'objectif était d'occuper le plus longtemps possible et avec le plus de monde ces trois terres sacrées. Rapidement, les gallois se sont élancés au cri de "Une Terre, un Roi !" et ont occupé les bois et le champ de pierres dressées, délaissant la colline centrale. Les envahisseurs ont progressé au centre et ont pénétré dans une partie de la forêt pendant que le Grand Fyrd décochait des flèches sur les gallois abrités dans la forêt.


Les pierres levées resteraient terres galloises et les huit teulus le firent bien savoir en décimant quatre Thegns téméraires de leurs javelots. Dans les bois, le statu quo était instauré car les gallois connaissaient bien le terrain : "c'est Notre Sol " et "Nous sommes les Fils de la Terre" pouvait-on entendre. Les guerriers montés utilisèrent ces mêmes tactiques pour affaiblir considérablement de leurs javelots le groupe de huit Thegns adverses.


Enfin, ce fut le choc entre les Huscarls avec leur chef et six guerriers postés en embuscade. Le combat fut sanglant : seul le chef anglo-danois resta debout. Aelhaearn, chef des gallois de la région, flanqué de deux teulus chargèrent à leur tour. Sous la force du nombre, l'intru fut promptement décapité et son sang fut répandu au sol comme un hommage à Arawn, l'ancien dieu, roi de l'Annwvyn (l'Autre-monde).


La bataille fut sans conteste une victoire galloise. (plus de 140 pts à environ 80 pts, si ma mémoire est bonne, avec en plus la perte du seigneur anglo-danois).

"The Shoes"

La vie est pleine de hasards et d'heureuses coïncidences...
Alors que je me baladais dans les rues de Nancy, vendredi en fin d'après-midi, je suis tombé nez à nez avec Masto (ancien batteur de mon ancien groupe de musique rémois "Roselicoeur"). Guillaume et d'autres anciens amis musiciens de Reims étaient là aussi. Ils jouent dans "The Shoes" et m'ont invité à venir voir leur concert le soir même à l'Autre Canal.
J'y suis allé vers 23 heures. J'ai vu la moitié du concert de Black Joe Lewis. Puis the Shoes est arrivé sur scène. Ce fut vraiment très très bien... Spectacle prenant et musicalement transportant : à voir les yeux fermés ou à écouter les yeux ouverts !!!


http://www.theshoes.fr/

A la sous-couche !

J'ai réussi à préparer un gros paquet de figurines ce week-end : collage, début de soclage, etc... Presque toutes les figurines Aventine que je viens de recevoir, les figurines de Romano-britons (germains) commandées chez Comitatus et quelques autres figurines qui trainaient encore y sont passés.
Le tout doit maintenant partir à la sous-couche...

vendredi 14 octobre 2011

Elles sont arrivées... mais qui ? Mes nouvelles figurines Aventine, bien sûr !

J'ai reçu hier mon petit paquet venu d'Angleterre et rempli à ras bord de figurines Aventine.

Elles sont toujours aussi jolies et vont me demander toujours autant de travail de peinture avant de les mettre amoureusement sur la table.

Quelques petits soucis dans la commande mais Keith de Aventine semble vouloir résoudre ce petit problème avec le plus grand tact.

Voici déjà un avant goût des figurines avec ces romains impériaux vraiment très bien gravés à mon avis.

jeudi 13 octobre 2011

Quand Egizia va, tout va...

J'ai joué hier soir à Egizia, une nouvelle sortie de chez Iello. Cette fois, nous sommes plongés dans l'Egypte antique dans la peau d'architecte qui entrent en compétition pour la construction des monuments célèbres des royaumes de haute et basse Eqypte.


Les principes sont simples mais les possibilités stratégiques multiples. On peut être pris assez facilement par l'univers même si c'est la mécanique qui prime. Chaque joueur dispose, en effet, de 8 bateaux qu'il positionne, un par un et chacun à son tour, sur le Nil mais toujours en le descendant. Chaque emplacement correspond soit un pouvoir fixe (augmenter la force de travail de ses équipes, construire le sphinx, des tombes, l'obélisque, un temple ou une pyramide, ou alors changer le niveau d'irrigation du Nil) soit à un pouvoir défini par des cartes disposées aléatoirement et qui changent en fonction du tour (carrières ou champs augmentant la production de pierres ou de blé, pouvoirs permanents (comme pouvoir remonter le Nil avec un bateau, etc...), ou pouvoirs avec effet immédiat ou à tout moment.). Il s'ensuit donc une course pour prendre les bons emplacements qui correspondent à vos besoins mais aussi qui nuiront le plus à la stratégie adverse. Le tout en descendant donc le Nil mais pas trop vite sinon on ne pourra pas placer tous ses bateaux...

Il faut aussi construire pour ramasser des points de victoire. Pour cela, il faut augmenter la force de travail de ses équipes (mais attention car on doit les nourrir en conséquence), produire des pierres et surtout placer son bateau sur le lieu de construction correspondant. Le choix des blocs à construire ajoute encore un peu plus de défi car il faut à la fois bien combiner ses ressources mais aussi prévoir ce que les adverses veulent faire.

Dans un grand bol de strychnine
Délayez de la morphine
Faites tiédir à la casserole
Un bon verre de pétrole...

Ho ho, je vais en mettre deux.

Quelques gouttes de ciguë
De la bave de sangsue
Un scorpion coupé très fin

Et un peu de poivre en grains !
Nooooon !
Ah ? Bon...


Bref, ce fut une très bonne soirée (comme tous les mercredi soirs à la MJC de Lillebonne de 20h à 23h...un peu de pub), grâce à un jeu qui m'a bien plu et des compagnons de test très agréables.

lundi 10 octobre 2011

Superman returns...

Ce samedi a eu lieu notre tournoi habituel lors de la sortie d'une nouvelle extension Heroclix. Nous étions à nouveau sponsorisés par la Caverne du Gobelin de Nancy. Un grand merci pour son soutien.
La rencontre a donc réuni 6 joueurs pour la sortie de "Superman" pour un tournoi en 3 batailles, avec des équipes à 300 pts composées à l'aide de 2 boosters scellés.


Mon équipe se composait uniquement de Supergirl (vive les superhéroïnes blondes en jupette !),


et de Maxwell Lord (http://en.wikipedia.org/wiki/Maxwell_Lord pour les gens qui ne connaissent pas).


Ma stratégie : Supergirl se cache derrière Maxwell, qui les efface de l'esprit de tous les adversaires, puis elle colle des super mandales en vitesse hypersonique... simple et efficace normalement.


La première rencontre se conclut sur un match nul. J'ai tout donné pour tenter d'achever la "Reine des fables" mais sans succès (à 1 clic près, mais avec régénération...). J'ai donc dû fuir lamentablement. Sauver par le gong !


2ème rencontre : victoire 205 pts à 0. Furtivité / Contrôle mental / Outwit / Vitesse hypersonique avec des objets lourds...une combo qui marche sur une équipe composée de Superman robot, Steel et d'un clone de Maxwell Lord. Petit bémol : un contrôle mental du Maxwell adverse qui me contrôle Maxwell qui arrive à contrôler Supergirl avec un double six qui s'envole bêtement à l'autre bout de la carte...au final, je n'arrive pas à prendre les 99 pts qu'il reste à mon adversaire.



3ème rencontre : victoire avec éradication de l'équipe adverse composée de Seven deadly brother, Livewire, Eradicator, et Hope Taya. Même tactique, même résultat que dans la partie précédente mais sans avoir été inquiété réellement car j'avais su prendre l'offensive avec succès.


Au final, je termine deuxième derrière Denis, mon premier adversaire. Il me manque une quarantaine de points que la mort de Maxwell dans la 2ème ronde aurait pu largement me ramener. Ce n'est pas grave car l'essentiel était de passer une très bonne après-midi ce qui fut entièrement le cas.

Dans l'espoir que d'autres joueurs viendront grossir nos rangs la prochaine fois... sortie de l'extension "Incredible Hulk" en décembre...

Flux et reflux de gallois...

Vendredi soir, petite partie de Saga au club : initiation de Haagen aux joies martiales des âges sombres...

Ma petite troupe d'hispano-normands ( mais qu'est-ce donc ? simplement des figurines El Cid jouées avec les règles saga des normands) s'est vue attribuer la mission de défendre un petit village côtier de Galice contre un raid de Gallois perdus et naufragés sur les terres ibériques après une tempête d'une violence inouïe. N'obéissant qu'à leur instinct et surtout à leur chef, ils tentent dans un terrible combat d'assurer leur survie dans ce milieu hostile.


Rodrigo, à la tête de ses hommes, prend rapidement possession du village, alors que les gallois restent à l'abri des rochers bordant le rivage. Les arbalétriers se postent aux fenêtres du bâtiment principal et préparent leurs carreaux. Dans la plaine à l'est du village, les archers se positionnent avec huit hommes d'armes pour assurer leur protection. Rodrigo vient se mettre à portée de voix pour les faire plus rapidement agir. Sur la place du village, les cavaliers de Pedro et d'Ordono retiennent leurs montures qui piaffent d'impatience.


Sur la plage, les gallois craignent de sortir à découvert. Rodrigo lance alors l'ordre de faire pleuvoir une volée de flèches sur ses adversaires. Les projectiles s'élèvent dans les airs et retombent avec fracas sur les gallois qui s'abritent du mieux qu'ils le peuvent derrière les rochers. Quelques cadavres flottent déjà sur la surface de la mer agitée.


Une deuxième volée de flèches fait enfin bouger les gallois, qui comprennent que le combat est, en l'état actuel, à leur désavantage. C'est comme une seul homme qu'une vague compacte de gallois à moitié nus et mouillés déferlent sur le rivage en direction du village et de la ligne des troupes de Rodrigo.


Les cavaliers postés dans le village n'attendaient que cela pour lancer leur monture dans un galop féroce. Ils percutent la garde d'honneur du chef gallois dans un impact fracassant qui annihile la maigre résistance. De l'autre côté du village, ce sont les frondeurs qui subissent le courroux équestre et reculent. Aux abords du village, cela se transforme en mêlée où les gallois font d'abord pleuvoir moult javelots sur les cavaliers qui tiennent bon car les gallois ont un peu moins d'ardeur après la mort de leurs combattants d'élite. Les cavaliers de Pedro relancent une charge sur des guerriers qui leur préparaient cependant une embuscade, mais une nouvelle fois, les gallois sont repoussés à la mer.



Dans la plaine, les guerriers menés par Antolinez se portent au devant de l'avancée galloise pour tenter de l'endiguer avant qu'elle n'atteigne les malheureux archers. Rodrigo se joint à la lutte et manque de pourfendre jusqu'au dernier une troupe de guerriers gallois, mais ce n'est pas sans perte. Les quatre survivants reculent pour protéger de leurs corps Rodrigo du reste des troupes adverses qui ne manquent pas de charger. Le combat est rude et viril. Il ne reste qu'Antolinez qui tient encore debout malgré ses nombreuses blessures.  Les gallois n'en restent pas là, et lancent leur cri de guerre en s'élançant vers Rodrigo. Son cheval se cabre et il lance un défi alors qu'il dégaine sa lame. Les gallois jaillissent de toutes parts... Rodrigo est mis à terre. Son bouclier fendu et grêlé de javelots maintenant inutile gît au sol. Il manie maintenant son épée bâtarde à deux mains et pourfend les gallois qui osent s'approcher par devant lui. Soudain, un des gallois répondant au nom d'Arianwyn réussit à contourner le héro et s'approche insidieusement par derrière. Il lève sa lance et donne un coup fatal... Mais non, ce n'est pas Rodrigo qui tombe la poitrine transpercée,  mais Antolinez, brave d'entre les braves, fidèle d'entre les fidèles, qui s'est sacrifié en interposant son corps pour sauver son chef et sa cause.

La bataille se termine. Défaits, les gallois sont repoussés à la mer alors que les troupes de Rodrigo offrent un dernier hommage dans l'église du village à leurs morts et en particulier à Antolinez, le héro du jour.


jeudi 6 octobre 2011

Aventine....c'est joli...

Nouvelle commande passée chez ce fabriquant dont j'apprécie grandement la gamme.

http://aventineminiatures.co.uk/

- mon armée romaine républicaine sera quasi-complète dans sa version WAB et Clash of Empires (il me manquera des figurines que Aventine ne fait pas encore...).
- pareillement pour mon armée de Pyrrhus.
- j'ai craqué aussi pour quelques Gladiateurs (pour le jeu du même nom ou pour faire une armée de Spartacus... "Non, non ! Tu dois d'abord finir tes autres armées" me crie ma petite voix angélique / "Oui bien sûr, mais c'est la classe, imagine une armée de révoltés..." me chuchote mon petit démon ludico-anarchiste.)

mardi 4 octobre 2011

Guerre Civile Espagnole...TERCIOS HEROICOS !

A priori, comme personne au club ne semble vouloir jouer les "méchants" nationalistes durant la Guerre Civile Espagnole. Je vais mettre de côté mon projet anarchiste, que Jehan a, semble-t-il, déjà pris en main pour me lancer, sans trop de conviction en raison de l'idéologie défendue, dans un projet de légionnaires espagnoles et de marocains... Je vais essayer de passer commande sous peu chez Empress.

De plus, ce sont des figurines qui me paraissent moins réutilisables que des anarchistes sans uniforme mais bon elles sont jolies quand même...

Eléphant de l'armée de Pyrrhus

"Pyrrhus vit bientôt arriver des ambassadeurs romains, qui venaient traiter de la rançon des prisonniers. Au nombre de ces députés était Fabricius. Cinéas dit au roi que c'était un des hommes que les Romains estimaient le plus pour sa vertu, ses talents militaires et son extrême pauvreté. Pyrrhus le traita avec une distinction particulière, et lui offrit de l'or, non pour le porter à rien de malhonnête, mais comme un gage de l'amitié et de l'hospitalité qu'il voulait contracter avec lui. Fabricius ayant refusé ses présents, Pyrrhus n'insista pas davantage. Le lendemain, pour le surprendre et l'effrayer, sachant qu'il n'avait jamais vu d'éléphant, il ordonna qu'on amenât le plus grand de ces animaux dans le lieu où il s'entretiendrait avec Fabricius, eltde le cacher derrière une tapisserie. L'ordre fut exécuté. Au signal donné, on leva la tapisserie, et l'animal, levant sa trompe sur la tête de Fabricius, jeta un cri épouvantable. Fabricius s'étant tourné, sans donner aucun signe d'émotion, dit à Pyrrhus en souriant : « Hier votre or ne m'a point ému, et  votre éléphant ne m'émeut pas davantage aujourd'hui »." Les vies des hommes illustres, Plutarchus Chaeronensis (Plutarque).


Note : C'était un éléphant prévu au départ pour une armée carthaginoise, d'où l'éléphant d'Afrique et le symbole sur le côté...

Dieu donne la victoire à celui qu'il a choisi pour faire triompher sa justice !

"Tamerlan était particulièrement grand et robuste. Il avait une tête massive au front élevé, la peau blanche et saine, une belle allure, les épaules larges, les jambes longues et les mains puissantes. Il était manchot et boiteux du côté droit. Il portait la barbe longue. La lueur de son regard était difficile à supporter et sa voix était haute et profonde." par l'historien Ibn Arabchah.


"Le squelette était celui d'un homme roux, infirme, qui avait dû mesurer 1,70 mètres. Il portait des traces visibles de blessures et de déformations. Les os de la jambe droite étaient plus minces et plus courts que ceux de la gauche, et un gros cal les soudait au niveau de la rotule, pas suffisant pour paralyser le membre mais assez pour rendre la marche claudicante et pénible. Un autre cal, à l'articulation du coude droit, indiquait que le bras n'avait pu se plier normalement. A la main une troisième blessure avait déformé et figé l'index." Portrait d'archéologues soviétiques suite à l'exhumation de 1941.


lundi 3 octobre 2011

Quelque part en Apulie, vers 216 avant JC…

Deux armées s’avancent dans la plaine. A l’est s’élève une rude colline escarpée. Au centre nord, une colline sert déjà d’observatoire à l’une des forces. Enfin, à l’ouest s’étendent les ruines d’un ancien temple de Venus,  abandonné après sa destruction par un incendie lors de bacchanales.

La fraîcheur de la matinée est agréable alors que l’atmosphère est bercée par le chant entêtant des cigales. Les deux lignes se font maintenant face. Au sud, se rangent les troupes romaines sous le commandement de Lucius Aemilius Paullus, consul de Rome. Au nord, se tient sur la colline Magon à la tête d’une force punique composée essentiellement d’Ibères…




« Je suis Sextus Eonus Viridius. Je me tiens sur le flanc gauche de notre armée. Velites, nous formons un écran de combattants en tirailleur devant nos lignes. La sueur coule le long de mon cou, mais je sais que le casque de bronze que je porte pourra me sauver la vie. J’essaie de me détendre les épaules pour être prêt à lancer avec adresse mes hastae velitares (javelots). J’entends le cornu et j’ordonne aussitôt à mes camarades d’avancer et nous nous élançons en petites foulées.


J’aperçois soudain un groupe de frondeurs qui émergent des ruines du temple. Je lève mon bouclier pour me protéger des pierres mortelles. Fortuna est avec nous et peu d’entre mes camarades tombent. Je reconnais des gens des Baleares et mon oncle commerçant m’a appris quelques mots de leur idiome. Je leur hurle aussitôt quelques insultes bien senties où il est question de virilité, de leur mère et de leurs sœurs. La réaction ne se fait pas atteindre, ils sortent des ruines pour venir à notre rencontre sans manquer de lancer des pierres mais avec moins de précision tant leur agitation est grande et leur désir d’en découdre avec les mains ou le front est forte. Notre course s’accélère et nous lançons nos javelots comme un seul homme sur les tirailleurs adverses que je pense ligures. Il ne manque pas de répliquer et mon casque dévie un javelot et Mars en soit loué j’en sors indemne. Nous sommes maintenant en pleine course et nous obliquons légèrement pour percuter les frondeurs de plein fouet. Mes muscles me tirent mais la furor monte en moi. J’arme mon bras et j’envoie ma lance vers un homme à quelques pas de moi. Elle transperce sans pitié le cou du combattant.  Je n’ai pas le temps d’en voir plus que je dégaine mon gladius en détournant un méchant coup grâce à mon bouclier. Je relève celui-ci et frappe la cuisse de l’homme déchirant muscles et chairs. Il tombe, j’enfonce mon arme dans sa poitrine et le sang jaillit à profusion. Je relève la tête et regarde mes frères d’armes eux aussi victorieux. Peu d’entre eux gisent au sol alors que les lamentations adverses sont nombreuses. 


Les rares survivants fuient vers les ruines et nous nous élançons à leur poursuite. Je récupère au passage ma lance du cou du malheureux qui a été cloué au sol. Je sens ma tunique poisseuse de sang venir se coller contre mon ventre, alors que dans notre élan, nous tombons sur le monstre qui barrit et fait trembler le sol. Je pense, l’espace d’une seconde, qu’il vaut mieux que cela soit nous qu’une manipule d’hastati car nous nous sommes entraînés pour cela. Je me porte en avant pour montrer l’exemple à mes hommes car je suis leur Decanus. J’ajuste le mieux possible ma lance alors que je m’élance droit vers l’animal. Nous n’avons qu’une seule chance et nous devons la saisir ou nous rejoindrons tous le royaume de Pluton.


Je souffle profondément avant de bloquer ma respiration. Ma main calleuse libère l’arme qui file droit vers sa cible. Elle s’enfonce dans l’œil du pachyderme qui hurle et semble pris de panique. Lucius, mon frère d’arme qui lui aussi travaillait, il y a encore peu, sur les docks d’Ostia, arrive à abattre de sa lance l’un des numides qui se tenait sur l’animal.

Ce dernier tombe au sol, la poitrine transpercée, et rend son dernier râle lorsque l’éléphant pris d’une cavalcade incontrôlable le piétine. Le spectacle est particulièrement écœurant, mais mes nerfs tiennent bon. Il est maintenant temps de voir comment tourne le reste du combat dont on entend le vacarme et la clameur à notre droite… »


« Je suis Arnth Velimna Aules. Je suis étrusque et je combats en première ligne d’une manipule Hastati alliée de Rome. Nous sommes sur le flanc gauche de la ligne et nous faisons face à de nombreux adversaires que l’on devine sur le colline à travers les velites qui occupent le terrain devant nous. Je lance une prière à Laran, le dieu de la guerre et je vois du coin de l’œil que mes compagnons font de même. Nous sommes tous jeunes et sans beaucoup d’expérience de ce genre de bataille. Je sens l’odeur de la transpiration qui monte de sous nos armures de cuir et de lin. 


Je soupèse mon scutum et crispe les doigts sur mon pillum. « Ô Laran, permets moi de revoir ma douce Cisra et mes enfants ». Le cornu retentit et nous recevons l’ordre d’avancer. Nous levons nos boucliers et avançons. Les boucliers s’entrechoquent, le souffle devient rauque. Le soleil sur ma droite vient faire briller les casques emplumés de mes camarades.  Les troupes légères devant nous sont plus rapides et bientôt ils lancent leurs javelines sur les tirailleurs adverses avant de les percuter dans un combat sanglant mais inégal. L’ennemi décimé file se réfugier derrière la ligne de troupes formées adverses qui nous fait maintenant face. Elle s’élance. Le sol tremble. Les velites refusent le choc et reflux de chaque côté de notre manipule.


Plus personne n’est donc entre les féroces espagnols et nous. La peur se saisit de moi lorsque je réalise leur nombre. Il me semble que nous ne sommes qu’une poignée face à eux. Seule la présence de mes frères d’armes autour de moi m’empêche de prendre la fuite. Je fige mon bouclier dans le sol, le temps de lancer mon pillum sur les rangs ennemis. Je ne prends pas le temps de viser car je me dépêche de relever mon bouclier pour détourner les traits adverses et pour me défendre de l’assaut éminent. Plooom !


Une masse compacte se heurte à mon bouclier. Je me campe, la jambe arrière tendue. Derrière moi, des mains et des épaules viennent me soutenir. Il ne faut pas lâcher. Ne pas flancher. J’entends des cris, des hurlements. C’est le chaos mais nous tenons fermement la ligne. 


 Je frappe où je peux avec mon gladius. Je l’enfonce d’estoc entre les boucliers et je sens parfois qu’il s’enfonce dans des chairs. Un coup sur mon casque, je suis sonné mais vivant. Je repousse mon adversaire d’un puissant coup de bouclier et un de mes frères me tirent vers l’arrière pour prendre ma place. Je n’avais pas entendu l’ordre de permuter. Je recule entre nos rangs pour reprendre mon souffle.

L’ennemi est nombreux mais leurs pertes sont énormes si bien qu’une partie d’entre eux reculent. Nous nous reformons pour mieux combattre l’adversaire. Nous sommes néanmoins épuisés par ce choc et c’est avec soulagement que nous recevons l’ordre de laisser passer la manipule de principes qui s’élancent depuis nos arrières à l’assaut. Nous réorganisons notre front. Cela me laisse le temps de voir que l’ensemble de notre ligne à permuter et que ceux sont les principes qui tiennent maintenant la ligne. A notre droite, le tribun Gnaeus Servilius Geminus se bat avec ardeur et courage pour défaire la grande bannière adverse qui s’écroule bientôt, la poitrine béante. Il en a à peine terminé que Magon, le chef adverse fait pleuvoir sur lui une pluie de coups. Notre brave tribun résiste pourtant et blesse même son adversaire.


Je porte mon regard plus loin sur ma droite pour voir que tous les hastati ont résisté avec succès au choc initial et reprennent maintenant leur souffle. Les blessés graves sont évacués vers l’arrière sous le regard habitué des Triarii romains qui forment notre ultime réserve. Mais une clameur s’élève devant nous, tout le monde se ressaisit. J’essuie la sueur qui coule dans mes yeux. Ma main est rouge de sang, ce n’est pas que de la sueur. Les principes font fuir la troupe espagnole qui se retrouvent prise au piège. En effet, les velites, vainqueurs du combat contre l’éléphant, viennent prendre à revers les fuyards qui se font massacrer. L’autre troupe d’Ibères, qui avait reculé devant nous, se tourne juste à temps pour recevoir la charge des principes portés par leur premier succès.


Les valeureux velites chargent dans le même temps le flanc droit des espagnols, alors que nous avançons pour soutenir cette terrible poussée et renforcer le centre par une possible prise de flanc des africains… »

« Je suis Marcus Minucius Rufus, Magister Equitum. Je dirige la cavalerie romaine et j’ai en charge notre flanc droit. A mes côtés se tient la cavalerie de nos alliés venus de Tarentes. Elle contourne la colline pour venir harceler de leurs javelines la cavalerie numide adverse. 


Ces derniers nous choisissent dans un premier temps pour cible avant de s’apercevoir que nous sommes bien équipés pour résister à leurs traits. La cavalerie de Tarente débouche enfin de l’autre côté de la colline alors que nous arrivons à portée de charge des numides. Ils se dérobent néanmoins et engagent avec les tarentins un combat digne du « Soldat fanfaron » de notre bon Titus Maccius Plautus.


Un ballet équestre commence alors où chacun tourne et retourne en lançant leurs javelots sur l’adversaire. Les deux troupes se bloquent et s’annulent mutuellement. Notre heure arrive enfin car les cavaliers lourds ibériques apparaissent derrière les  rangs numides qui s’écartent pour les laisser passer. 


Toute la bataille sur le flanc va se jouer lors de notre confrontation. J’ordonne donc à mes troupes de reculer pour mieux pouvoir s’élancer et pour permettre aux fantassins à notre gauche de venir nous épauler en cas de besoin. Les Ibères continuent leur progression et je fais alors donner la charge.


Ma lance file dans les airs et nous engageons le combat. Nous remportons le premier assaut et le second avec le soutien de notre musicien. Je vérifie la situation sur notre gauche. La victoire est à portée de main si nous tenons encore un peu car les hastati viennent de s’élancer à nouveau dans une charge impétueuse.


Les Celtibères épuisés tournent le dos et prennent la fuite. Je dévies un coup d’épée de mon bouclier et assène un coup vicieux à mon adversaire. Mon gladius s’enfonce dans son aine et ressort de l’autre côté pour pénétrer jusque dans sa monture. Mon regard se tourne à nouveau vers le centre. Des velites viennent nous porter renfort alors que les hastati massacrent maintenant les celtibères fuyards. Prises dans une nasse qui se referme lentement, les troupes de Magon quittent alors dans le plus grand désordre le champ de bataille. La victoire est à nous. »

Il est maintenant midi et la bataille est terminée. Sur le champ de bataille gisent les cadavres de ceux qui sont tombés. Les troupes romaines sont victorieuses et profitent de l’ombre des oliviers pour se reposer et se nourrir. Les armures sont ouvertes, les casques posés au sol, et les boucliers servent de tables de fortune. On échange des plaisanteries, on rit, on est heureux d’être vivant, on pense aussi en secret aux camarades morts…


Résultat : 20- 0. Pas d’ABP perdu pour les romains et 10 pour le carthaginois de Jehan.

Ce fut une belle bataille. Deux armées historiques se sont rencontrées et celle de Jehan est très bien peinte, ce qui démultiplie le plaisir de l’affronter. Mon armée de Romains Républicains a fait une superbe première sortie qui tient beaucoup au fait que mon adversaire a fait preuve d’un courage sans doute mal placé et s’obstinant à faire des lancer de dés plus que médiocres. Encore merci à Jehan pour cette agréable soirée et à bientôt pour la revanche…


Points de règles :
- En cas d’égalité d’initiative, celui qui a le momentum frappe en premier.
- Ne pas oublier le 1 ABP quand la grande bannière meurt.
- Comment gérer un défi avec le système de manipule ?
- Règle d’engagement lors d’une charge de tirailleurs.
- Maximiser le front en cas de charge d’une unité formée.

Plans de la bataille :