lundi 10 octobre 2011

Flux et reflux de gallois...

Vendredi soir, petite partie de Saga au club : initiation de Haagen aux joies martiales des âges sombres...

Ma petite troupe d'hispano-normands ( mais qu'est-ce donc ? simplement des figurines El Cid jouées avec les règles saga des normands) s'est vue attribuer la mission de défendre un petit village côtier de Galice contre un raid de Gallois perdus et naufragés sur les terres ibériques après une tempête d'une violence inouïe. N'obéissant qu'à leur instinct et surtout à leur chef, ils tentent dans un terrible combat d'assurer leur survie dans ce milieu hostile.


Rodrigo, à la tête de ses hommes, prend rapidement possession du village, alors que les gallois restent à l'abri des rochers bordant le rivage. Les arbalétriers se postent aux fenêtres du bâtiment principal et préparent leurs carreaux. Dans la plaine à l'est du village, les archers se positionnent avec huit hommes d'armes pour assurer leur protection. Rodrigo vient se mettre à portée de voix pour les faire plus rapidement agir. Sur la place du village, les cavaliers de Pedro et d'Ordono retiennent leurs montures qui piaffent d'impatience.


Sur la plage, les gallois craignent de sortir à découvert. Rodrigo lance alors l'ordre de faire pleuvoir une volée de flèches sur ses adversaires. Les projectiles s'élèvent dans les airs et retombent avec fracas sur les gallois qui s'abritent du mieux qu'ils le peuvent derrière les rochers. Quelques cadavres flottent déjà sur la surface de la mer agitée.


Une deuxième volée de flèches fait enfin bouger les gallois, qui comprennent que le combat est, en l'état actuel, à leur désavantage. C'est comme une seul homme qu'une vague compacte de gallois à moitié nus et mouillés déferlent sur le rivage en direction du village et de la ligne des troupes de Rodrigo.


Les cavaliers postés dans le village n'attendaient que cela pour lancer leur monture dans un galop féroce. Ils percutent la garde d'honneur du chef gallois dans un impact fracassant qui annihile la maigre résistance. De l'autre côté du village, ce sont les frondeurs qui subissent le courroux équestre et reculent. Aux abords du village, cela se transforme en mêlée où les gallois font d'abord pleuvoir moult javelots sur les cavaliers qui tiennent bon car les gallois ont un peu moins d'ardeur après la mort de leurs combattants d'élite. Les cavaliers de Pedro relancent une charge sur des guerriers qui leur préparaient cependant une embuscade, mais une nouvelle fois, les gallois sont repoussés à la mer.



Dans la plaine, les guerriers menés par Antolinez se portent au devant de l'avancée galloise pour tenter de l'endiguer avant qu'elle n'atteigne les malheureux archers. Rodrigo se joint à la lutte et manque de pourfendre jusqu'au dernier une troupe de guerriers gallois, mais ce n'est pas sans perte. Les quatre survivants reculent pour protéger de leurs corps Rodrigo du reste des troupes adverses qui ne manquent pas de charger. Le combat est rude et viril. Il ne reste qu'Antolinez qui tient encore debout malgré ses nombreuses blessures.  Les gallois n'en restent pas là, et lancent leur cri de guerre en s'élançant vers Rodrigo. Son cheval se cabre et il lance un défi alors qu'il dégaine sa lame. Les gallois jaillissent de toutes parts... Rodrigo est mis à terre. Son bouclier fendu et grêlé de javelots maintenant inutile gît au sol. Il manie maintenant son épée bâtarde à deux mains et pourfend les gallois qui osent s'approcher par devant lui. Soudain, un des gallois répondant au nom d'Arianwyn réussit à contourner le héro et s'approche insidieusement par derrière. Il lève sa lance et donne un coup fatal... Mais non, ce n'est pas Rodrigo qui tombe la poitrine transpercée,  mais Antolinez, brave d'entre les braves, fidèle d'entre les fidèles, qui s'est sacrifié en interposant son corps pour sauver son chef et sa cause.

La bataille se termine. Défaits, les gallois sont repoussés à la mer alors que les troupes de Rodrigo offrent un dernier hommage dans l'église du village à leurs morts et en particulier à Antolinez, le héro du jour.


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