vendredi 13 juillet 2012

Tabletops United - 5ème partie

Pyrrhos en Inde :

Quittant le Pont, je pars plus à l’est à la poursuite du rêve d’Alexandre. Nous voici donc en Inde sur les pas de mon illustre oncle. Nous nous engageons dans une vallée étroite. Elle est séparée en son centre par un petit bois, une colline puis un village indigène. Je concentre mes phalanges sur la partie droite. Les Etoliens en tirailleurs couvrent notre avancée. Les crétois prennent position sur la hauteur. A gauche, les Italiotes gardent le passage et l’Agema, protégée par les Tarentins, s’engouffre dans la plaine. Nicon suit tranquillement nos troupes.

 

Soudain, des barrissements retentissent. Les indigènes apparaissent. Une grande partie d’entre eux ont pris position dans le village. Surgissent des éléphants qui se dirigent vers nos troupes. En face de notre cavalerie, un éléphant et de nombreux tirailleurs avancent en faisant pleuvoir des flèches sur nos troupes. A leur côté, une multitude de chars légers les accompagnent et tirent de concert.




Nous concentrons javelots et flèches sur un des éléphants. Mais même si l’équipage entier a été décimé, il continue, contre toute attente, sa course maîtrisée vers notre phalange d’épirotes. Effrayés, les thureophoroi se replient. Les éléphants font trembler le sol et, ensembles, percutent nos braves phalangistes. C’est un carnage et la phalange plie et recule. En voyant reculer nos troupes, les crétois sont saisis de doute et reculent derrière les bois. Les autres tiennent bon.



Les tarentins tentent de blesser l’éléphant leur faisant face mais c’est sans succès. Ainesias décide d’esquiver un massacre certain et bifurque vers la droite et assurant une couverture à l’Agema qui se lance au galop en direction des troupes massées dans le village. Au passage, les javelots de mes cavaliers mettent en déroute quelques tirailleurs embusqués dans les bois et le village.

Désolé, pour le socle de mouvement très moche car fait à l'arrache la veille au soir du tournoi...

Pendant ce temps, paralysé par l’étroitesse du terrain, le reste des phalanges ne peuvent se porter au secours d’Helenos qui recule peu à peu devant les deux éléphants en perdant beaucoup de ces hommes.

Nicon monté sur la colline devient la cible de nombreux tirs mais il s’en sort indemne.

Cineas lance l’Agema dans une charge terrible en vue de faire basculer le sort de la bataille de manière décisive. Les Tarentins leur assurent une protection contre les traits et se dispersent sous les tirs adverses comme prévu. Mais ainsi Cineas est parvenu assez près pour lancer un cri de guerre « Nike, fille de Styx soit avec nous ! Nike pour l’Aigle ! » et charger au grand galop la troupe d’indiens gardant le village. Le choc est terrible mais ne suffit pas à ébranler cette masse compacte, le combat se poursuit et Cineas a légèrement le dessus alors que retentit le son du buccin.



Malheureusement, malgré l’avancée de nos troupes, la bataille n’a pu être décisive car, à l’exception des éléphants, personne n’est venu engager nos phalanges. L’armée adverse composée essentiellement d’archers n’a pas voulu venir au combat, ce que l’on peut comprendre. Dans ces conditions, il était impossible pour lui comme pour moi de remporter la victoire.

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