Pyrrhos contre les Thraces :
La campagne contre Seleucos ne put continuer car des thraces menaçaient mes deux royaumes de Macédoine et d’Epire. Après une traversée difficile, je fis donc route avec juste mon avant garde vers la dernière position connue de la force adverse.
La rencontre se fit à l’orée d’une forêt près d’un petit village. Je déployais mon armée en une vaste ligne de piques : Epirotes, Tarentins, Gardes et finalement Italiotes. A l’extrémité est, mon éléphant s’élançait pour venir soutenir l’assaut et dissuader toute cavalerie de nous envelopper par ce flanc. A gauche, l’Agema et les cavaliers tarentins eurent pour délicate mission de contenir la cavalerie adverse.
L’infanterie thrace et leurs alliés grec restèrent toute la bataille retranchés près de leur camp, à l’abri de la forêt. Nous progressâmes rapidement jusqu’au centre du champ de bataille en nous appuyant sur une petite hauteur pour nous donner l’ascendant en cas d’assaut.
Pendant ce temps, les archers crétois confortablement installés mirent rapidement en déroute les archers adverses, alors que mon éléphant effrayait les tirailleurs adverses approchant par les sous-bois. Les étoliens formaient un premier rideau, prêts à se replier derrière nos lignes en cas de coup dur.
Sur la gauche, le combat était plus difficile car l’adverse possédait une cavalerie légère nomade très efficace, une unité de cavaliers archers et surtout une énorme unité de nobles thraces en armure lourde et en formation en coin, redoutables aussi bien aux tirs qu’au corps à corps.
Après un petit jeu de cache-cahce derrière les maisons, Ainesias et ses cavaliers de Tarente réussirent à s’élancer sur la cavalerie nomade sur laquelle ils firent pleuvoir une pluie de javelots qui les mit en déroute. Ils poursuivirent alors leur route en venant harceler les cavaliers nobles thraces. Cienas et l’Agema sentant qu’une confrontation frontale serait suicidaire et que la distance profiterait aux archers, opérèrent une retraite derrière la phalange de Leonatos qui avait fait volte face, exposant ainsi son flanc aux Getae mais espérant que les Etoliens sauraient tenir bon et surtout que les tirs croisés de leurs javelots et de ceux des tarentins mettrait à mal leur moral.
Les Getae surent cependant soutenir le choc malgré leurs pertes et lancèrent leurs chevaux au galop. Les étoliens paniquèrent et furent piétinés alors que la phalange d’épirotes accusait le choc sur son flanc droit. La phalange tarentine sous les ordres d’Archytas vit demi-tour pour venir renforcer notre flanc gauche débordé par la cavalerie thrace.
La noblesse thrace fit trembler le sol en chargeant violemment notre Agema qui mit à profit le terrain pour contre-charger. Le choc fut terrible et nos troupes se battirent vaillament mais la présence de leur roi et leur grande bannière fit pencher légèrement la balance en leur faveur, notre coin s’écrasant sur les armures et les bardes adverses.
Pendant ce temps, malgré la fougue de Leonatos, l’attaque des Getae ne sut être repoussée. A croire que Tyché nous était défavorable. Elle s’acharna même car notre phalange d’épirotes fut même mis en déroute, une incompréhension s’étant sûrement emparée des troupes. Pire même, la panique s’empara aussi de l’Agema sans même une raison valide. Une phalange et mon Agema quittèrent donc le champ de bataille alors que rien ne le laissait présager. Les nobles thraces firent alors demi-tour car Archytas et sa phalange tarentine arrivaient pour apporter un secours, certes un peu trop tard, aux autres troupes. Paniqués, les Getae s’enfuirent. Archytas haranguant ses troupes les poussa dans une longue charge piques en avant. En bout de course, ils atteignirent in extremis les nobles thraces dans le dos. Tyché nous souriait enfin. Les cavaliers n’eurent d’autre alternative pour échapper au massacre que de fuir à brides abattues.
Le reste de l’armée toujours à l’abri des bois fit rapidement demi-tour et l’invasion thrace fut repoussée.
La victoire était notre mais le sort nous avait été défavorable en entraînant la déroute de deux de nos unités (quatre jets à 8 ou moins consécutivement loupés ! le résultat est donc une victoire 13 à 7).
Supers rapports et belle façon de lier les parties entre elles !
RépondreSupprimerJe serai en Moselle du 10 au 20 environ, on pourrait se voir si tu es à Nancy
Merci pour les compliments. Cela sera un plaisir de se voir à ce moment là.
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