Pyrrhos contre le Royaume du Pont :
Le brouillard se lève lentement sur un petit village près de Cabeira au cœur du Royaume du Pont. J’ai décidé de tenter ma chance à nouveau vers l’est. Nos armées ont perdu un peu de leur cohésion dans le brouillard, mais tout va bien car mes phalanges sont restées concentrées au centre. A ma droite, Oryssos d’Aptera et ses archers occupent un champ qui gardent mon flanc droit. A gauche, Cineas et mon éléphant gardent ce flanc.
L’adversaire a divisé ses troupes en deux paquets sur nos flancs respectifs. En face de nos phalanges, les seuls adversaires visibles sont les machines de guerre adverses et quelques archers en tirailleurs.
Soudain, une horde de cavaliers montés surgit et décime avec leurs traits Milo et ses thureophoroi qui cependant accusent le choc et résistent vaillamment. Leur ligne tient bon, mais cela n’est que le début d’une pluie incessante de projectiles.
L’armée se met en marche. Sur la droite les Tarentins pivotent pour couvrir le flanc. Nicon, l’éléphant, fonce droit devant lui. L’armée adverse se dérobe et le gros de leurs troupes campe derrière le village et la forêt sans avancer. Ils forment une tenaille prête à se refermer, alors qu’une horde de barbaros cachée derrière une bâtisse ne désire que nous prendre à revers. La ruse est grossière. Nous marchons donc jusqu’au bois qui s’étend à notre droite au milieu du champ de bataille.
Sur le flanc droit, les crétois affaiblissent la cavalerie lourde adverse qui voulait nous contourner. Oryssos ordonnent à ses mercenaires de lentement se replier tout en continuant de tirer.
La cavalerie nomade adverse est venue de ce côté pour affaiblir nos tireurs. Le reste de nos peltastes, fortement réduits par les tirs adverses, quittent le devant de la ligne à travers les bois pour venir renforcer le flanc droit et lancer leurs javelots sur la cavalerie adverse. Celle-ci recule pour se protéger des traits qui ont déjà bien réduit sa force de frappe. Les champs gênent aussi leur progression.
La phalange d’épirotes et l’éléphant étant suffisant pour dissuader toute attaque sur le flanc gauche, l’Agema traverse derrière notre ligne pour venir se mettre en position de charge en cas de débordement à droite. Leur arrivée fait alors reculer l’ensemble des forces adverses. Les archers nomades continuent cependant leurs tirs.
La cavalerie de Tarente tente une sortie pour lancer leurs javelots au centre mais ils ont aussitôt mis en déroute par un déluge de flèches. Ils se ressaisissent quand même une fois à l’abri de nos lignes.
Nicon progresse et subit à son tour une avalanche de traits. Une flèche finit par l’atteindre et il se met à charger vers le camp adverse sans rencontrer personne sur sa route.
Finalement, la bataille se termine. En refusant tout combat, l’adversaire ne pouvait espérer une victoire. Je ne pouvais pour ma part m’enfoncer plus loin sur le champ de bataille sans tomber dans le piège grossier qui m’était tendu. A nouveau, nous n’avions pu combattre et montrer toute notre vaillance.
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