Rouen, 10 janvier 1066
Un messager entre dans la salle du palais, haletant. Guillaume le regarde surpris. « Quelle nouvelle demande telle urgence ? » se demande-t-il.
« Alors, parle…
- Seigneur…je viens d’outre…manche… Harold…il a…
- Il a quoi ? ! Vite !
- Edouard est mort et…Harold a été…choisi par le Witenagemot… pour lui succéder…il a pris la couronne.
- Il avait pourtant prêté serment sur les très saintes reliques de St Âne des Roubignolles ! Il devait me soutenir ! Le parjure ! »
Guillaume se plonge dans ses pensées…Il voit le mur de boucliers impénétrable des saxons en face de lui et ses cavaliers impuissants. Sa cavalerie légère et les bretons harcèlent les troupes légères adverses et déstabilisent un peu l’ordre impeccable des unités saxonnes mais au prix de leurs sacrifices. Ce petit désordre lui donne l’occasion de lancer une charge de cavaliers lourds qui enfonce le mur sur l’aile droite. Il poursuit sa course en écrasant les alliés vikings et se retrouve derrière les lignes adverses alors que l’autre unité de cavaliers est prête à charger au moindre signe de faiblesse adverse. Mais l’infanterie normande ne tient pas. Elle s’écrase sur le mur saxon et part en déroute. Guillaume se voit en mauvaise posture et s’imagine prendre la fuite. La victoire ne serait donc à personne dans ces conditions.
La décision est prise, il doit certes débarquer en Angleterre mais il doit d’abord bien se préparer et faire appel à tous les lanciers mercenaires disponibles si il veut avoir une chance de réussir dans son entreprise…
3ème rencontre contre un mur infranchissable de Saxons qui se termine sur une égalité car le Duc prend momentanément peur en voyant une unité de piéton fuir le combat et quitte la table au tour décisif. La victoire aurait été dans tous les cas bien marginale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire