mardi 22 mai 2012

Tournoi de Nancy 19 et 20 mai 2012 : 1ère partie

Rouen, juin 1038.

« J’ai fait un rêve étrange aujourd’hui, Walter. » dit le jeune Guillaume à son oncle maternel.
« Ah, oui ? Qu’est-ce cette fois ?
- et bien, j’étais à la tête d’une armée normande unie sous notre bannière et nous tentions de défendre un village contre des ennemis peu ordinaires.
- Peu ordinaires ?
- Oui, te souviens-tu du marchand Rus qui est venu l’été dernier ?
- Hum… ?
- Il nous avait parlé de ces nomades qui peuplent les steppes au delà de leurs territoires. Cavaliers et archers hors du commun qui par leur tactique sont insaisissables et meurtriers.
- En effet, je m’en souviens maintenant.
- C’était eux mes ennemis.
- Voilà qui est étrange et comment se passait la bataille ?
- Assez mal et ce n’est que mon réveil soudain qui m’épargnait une issue fatale. J’avais, en effet, disposé mes lanciers sur la droite du village protégés par des cavaliers bretons en ordre dispersé. Le village était occupé par mes archers et sur la gauche l’ensemble de ma cavalerie lourde suivait les écuyers qui ouvraient la marche.
- Et que se passa-t-il alors ?
- Les cavaliers mongols plus vite que le vent tombèrent sur tous nos hommes dispersés en première ligne qui s'enfuirent à l’exception des bretons qui engagèrent vaillamment le combat. Les renforts mongols plus lourdement équipés les chargèrent et ils ne purent que fuir. Les lanciers commencèrent alors à subir des pertes sous les flèches adverses et ils ne tinrent pas le choc face aux cavaliers menés par leur chef. De l’autre côté, les chevaliers mirent en déroute l’unité adverse mais ne pouvaient manœuvrer aussi habilement que les nomades qui se dérobaient sans cesse tout en faisant pleuvoir une pluie de flèches. Au centre du village, les derniers lanciers étaient presque au bord de l’annihilation en raison des traits perfides des agiles cavaliers adverses.
- Sombre tableau que tu dresses là, Guillaume. Mais ne t’inquiète pas, ce n’était qu’un cauchemar… »

1ère rencontre contre Paul Wallis et ses cavaliers mongols : égalité mais c'est le temps qui me sauve d'une défaite.
























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