Je redécouvre avec grand plaisir un ouvrage, lu il y a bien longtemps (j'étais encore étudiant alors) : celui de Peter Green sur la civilisation hellénistique : D'Alexandre à Actium
Une lecture que je recommande donc pour les passionnés de cette période et même les autres car, à mon sens, de nombreux parallélismes et mise en perspectives peuvent être faits entre cette époque et la notre.
mardi 29 mai 2012
Projets en cours
J'ai décidé de participer à Tabletops United organisé par Olaf à Munich/Dachau.
Je compte m'y rendre avec mon armée de Pyrrhus. Seul petit bémol : l'armée n'est pas encore terminée !
Donc changement dans les programmes de peinture : priorité à Pyrrhus.
On commence donc par une unité d'hoplites italiens :
des Thureophoroi :
et des commandants :
Cela relègue donc mes autres projets en second position, à l'exception de 6 normands en attente de boucliers (pour finir ma liste CoE), à savoir :
- le reste de mon armée Guerre Civile Espagnole et ses Marocains.
- continuer mon armée de romains républicains
- mettre sur pied mon armée galloise
- mes vikings et Jomsvikings pour Saga
et tout le reste...
Je compte m'y rendre avec mon armée de Pyrrhus. Seul petit bémol : l'armée n'est pas encore terminée !
Donc changement dans les programmes de peinture : priorité à Pyrrhus.
On commence donc par une unité d'hoplites italiens :
des Thureophoroi :
et des commandants :
Cela relègue donc mes autres projets en second position, à l'exception de 6 normands en attente de boucliers (pour finir ma liste CoE), à savoir :
- le reste de mon armée Guerre Civile Espagnole et ses Marocains.
- continuer mon armée de romains républicains
- mettre sur pied mon armée galloise
- mes vikings et Jomsvikings pour Saga
et tout le reste...
Velites en action
Mon unité terminée de velites affrontent des cathaginois. Ces derniers sont de nouvelles acquisitions, à savoir des tirailleurs numides et une unité de lanciers...
vendredi 25 mai 2012
Velites
J'ai presque terminé une unité de 9 velites qui vont venir garnir les rangs des tirailleurs de mon armée de romains républicains.
Démonstration de Jugula au Tournoi des Loups
Malheureusement accaparé par le tournoi, je n'ai pas pu tester le prochain jeu du Studio Tomahawk : Jugula, un jeu de combat de gladiateurs et de gestion de ludus.
Voici quand même quelques photos de la superbe table :
Voici quand même quelques photos de la superbe table :
Tournoi de Nancy 19 et 20 mai 2012 : 4ème partie
Rouen, 9 septembre 1087
Voilà que Dieu me rappelle à lui. Que n’ai-je pu accomplir plus ? Je m’imagine me lancer à la tête de mes cavaliers normands chevauchant côte-à-côte avec des chevaliers espagnols frères contre les mongols de mon enfance et les saxons d’Angleterre. Que de rêves marquants et importants pour ma vie ! Mais voilà cette dernière bataille où nous commençons par écraser l’avant garde mongol et tenons le flanc gauche alors qu’un mouvement tournant se dessine, je n’en verrai pas la fin… Je sens déjà venir les anges. Mes yeux se ferment…
« Le Duc n’est plus ! » s’écrit Robert Courteheuse, son fils aîné qui s’est vu confier le Duché de Normandie.
« Le Roi est mort : ! » rétorque son deuxième fils, Guillaume le Roux, qui a reçu la couronne d'Angleterre.
Le choc entre mes Normands et les Espagnols contre les Saxons appuyés des Mongols se termine donc sur une égalité, faute de temps pour finir cette grosse bataille. (résultats 9ABP pour nous contre 3ABP au gong final).
A l'issue de trois rencontres individuelles et d'une partie en double mon armée normande a réussi péniblement à se hisser à la première place de la petite poule "Ages Sombres". Mes normands repartent donc avec 44 nouveaux amis Saxons ! Merci aux Loups et à Gripping Beast !
Voilà que Dieu me rappelle à lui. Que n’ai-je pu accomplir plus ? Je m’imagine me lancer à la tête de mes cavaliers normands chevauchant côte-à-côte avec des chevaliers espagnols frères contre les mongols de mon enfance et les saxons d’Angleterre. Que de rêves marquants et importants pour ma vie ! Mais voilà cette dernière bataille où nous commençons par écraser l’avant garde mongol et tenons le flanc gauche alors qu’un mouvement tournant se dessine, je n’en verrai pas la fin… Je sens déjà venir les anges. Mes yeux se ferment…
« Le Duc n’est plus ! » s’écrit Robert Courteheuse, son fils aîné qui s’est vu confier le Duché de Normandie.
« Le Roi est mort : ! » rétorque son deuxième fils, Guillaume le Roux, qui a reçu la couronne d'Angleterre.
Le choc entre mes Normands et les Espagnols contre les Saxons appuyés des Mongols se termine donc sur une égalité, faute de temps pour finir cette grosse bataille. (résultats 9ABP pour nous contre 3ABP au gong final).
A l'issue de trois rencontres individuelles et d'une partie en double mon armée normande a réussi péniblement à se hisser à la première place de la petite poule "Ages Sombres". Mes normands repartent donc avec 44 nouveaux amis Saxons ! Merci aux Loups et à Gripping Beast !
mardi 22 mai 2012
Tournoi de Nancy 19 et 20 mai 2012 : 3ème partie
Rouen, 10 janvier 1066
Un messager entre dans la salle du palais, haletant. Guillaume le regarde surpris. « Quelle nouvelle demande telle urgence ? » se demande-t-il.
« Alors, parle…
- Seigneur…je viens d’outre…manche… Harold…il a…
- Il a quoi ? ! Vite !
- Edouard est mort et…Harold a été…choisi par le Witenagemot… pour lui succéder…il a pris la couronne.
- Il avait pourtant prêté serment sur les très saintes reliques de St Âne des Roubignolles ! Il devait me soutenir ! Le parjure ! »
Guillaume se plonge dans ses pensées…Il voit le mur de boucliers impénétrable des saxons en face de lui et ses cavaliers impuissants. Sa cavalerie légère et les bretons harcèlent les troupes légères adverses et déstabilisent un peu l’ordre impeccable des unités saxonnes mais au prix de leurs sacrifices. Ce petit désordre lui donne l’occasion de lancer une charge de cavaliers lourds qui enfonce le mur sur l’aile droite. Il poursuit sa course en écrasant les alliés vikings et se retrouve derrière les lignes adverses alors que l’autre unité de cavaliers est prête à charger au moindre signe de faiblesse adverse. Mais l’infanterie normande ne tient pas. Elle s’écrase sur le mur saxon et part en déroute. Guillaume se voit en mauvaise posture et s’imagine prendre la fuite. La victoire ne serait donc à personne dans ces conditions.
La décision est prise, il doit certes débarquer en Angleterre mais il doit d’abord bien se préparer et faire appel à tous les lanciers mercenaires disponibles si il veut avoir une chance de réussir dans son entreprise…
3ème rencontre contre un mur infranchissable de Saxons qui se termine sur une égalité car le Duc prend momentanément peur en voyant une unité de piéton fuir le combat et quitte la table au tour décisif. La victoire aurait été dans tous les cas bien marginale.
Un messager entre dans la salle du palais, haletant. Guillaume le regarde surpris. « Quelle nouvelle demande telle urgence ? » se demande-t-il.
« Alors, parle…
- Seigneur…je viens d’outre…manche… Harold…il a…
- Il a quoi ? ! Vite !
- Edouard est mort et…Harold a été…choisi par le Witenagemot… pour lui succéder…il a pris la couronne.
- Il avait pourtant prêté serment sur les très saintes reliques de St Âne des Roubignolles ! Il devait me soutenir ! Le parjure ! »
Guillaume se plonge dans ses pensées…Il voit le mur de boucliers impénétrable des saxons en face de lui et ses cavaliers impuissants. Sa cavalerie légère et les bretons harcèlent les troupes légères adverses et déstabilisent un peu l’ordre impeccable des unités saxonnes mais au prix de leurs sacrifices. Ce petit désordre lui donne l’occasion de lancer une charge de cavaliers lourds qui enfonce le mur sur l’aile droite. Il poursuit sa course en écrasant les alliés vikings et se retrouve derrière les lignes adverses alors que l’autre unité de cavaliers est prête à charger au moindre signe de faiblesse adverse. Mais l’infanterie normande ne tient pas. Elle s’écrase sur le mur saxon et part en déroute. Guillaume se voit en mauvaise posture et s’imagine prendre la fuite. La victoire ne serait donc à personne dans ces conditions.
La décision est prise, il doit certes débarquer en Angleterre mais il doit d’abord bien se préparer et faire appel à tous les lanciers mercenaires disponibles si il veut avoir une chance de réussir dans son entreprise…
3ème rencontre contre un mur infranchissable de Saxons qui se termine sur une égalité car le Duc prend momentanément peur en voyant une unité de piéton fuir le combat et quitte la table au tour décisif. La victoire aurait été dans tous les cas bien marginale.
Tournoi de Nancy 19 et 20 mai 2012 : 2ème partie
Falaise, 1046
Guillaume, âgé de 18 ans, vient d’échapper à une nouvelle tentative d’assassinat. Il se trouve en compagnie des trois fils d’Hubert de Ryes qui l’ont accompagné dans sa fuite.
La nuit étend son ombre dans la chambre du jeune Duc. Il se voit déjà mener une contre offensive contre les barons de l’ouest qui ont voulu attenter à sa vie. Alors que le sommeil le prend, il espère y croiser Tyché et Niké lui souriant enfin. Les songes l’emportent et il se voit lutter maintenant contre les chevaliers qui se battent dans le nord de l’Espagne contre les Maures. Il masse toute sa cavalerie sur son aile droite. Au centre les hommes à pied sont disposés en trois unités derrière un rideau d’archers en tirailleurs. L’aile gauche est à la charge des écuyers montés et ils ont pour but de retenir l’adversaire le plus longtemps possible. Soudain les cavaliers adverses se lancent dans une charge en direction de la cavalerie normande. Le sol tremble. Les bretons tentent d’esquiver l’attaque mais sont rattrapés et la mêlée s’engagent. Ils fuient derrière les cavaliers lourds qui se retrouvent percuter par la charge adverse. Le combat est sanglant. Des milites à pied se joignent au combat en percutant le flanc des espagnols. Cela s’avère décisif et le général de l’armée adverse rompt le combat et tente de rejoindre ses lignes mais il est rattrapé et c’est le massacre. Le deuxième groupe de cavaliers lourds percutent alors les cavaliers maures qui sont brisés par l’impact. La grande bannière adverse, quant à elle, est encerclée mais tient toujours mais pour combien de temps encore. Guillaume se voit pousser son avantage et il poursuit sa charge en remontant la ligne de tirailleurs adverses. Cela en est trop pour l’armée espagnole qui fuit le champ de bataille.
Guillaume se réveille le lendemain matin. Tyché et Niké ont été avec lui cette nuit et il sait qu’elles le seront encore dans les années qui viennent….
2ème rencontre contre les Espagnols et leurs alliés maures : victoire chanceuse où je remporte le combat par une prise de flanc par mon infanterie de la cavalerie lourde adverse.
Guillaume, âgé de 18 ans, vient d’échapper à une nouvelle tentative d’assassinat. Il se trouve en compagnie des trois fils d’Hubert de Ryes qui l’ont accompagné dans sa fuite.
La nuit étend son ombre dans la chambre du jeune Duc. Il se voit déjà mener une contre offensive contre les barons de l’ouest qui ont voulu attenter à sa vie. Alors que le sommeil le prend, il espère y croiser Tyché et Niké lui souriant enfin. Les songes l’emportent et il se voit lutter maintenant contre les chevaliers qui se battent dans le nord de l’Espagne contre les Maures. Il masse toute sa cavalerie sur son aile droite. Au centre les hommes à pied sont disposés en trois unités derrière un rideau d’archers en tirailleurs. L’aile gauche est à la charge des écuyers montés et ils ont pour but de retenir l’adversaire le plus longtemps possible. Soudain les cavaliers adverses se lancent dans une charge en direction de la cavalerie normande. Le sol tremble. Les bretons tentent d’esquiver l’attaque mais sont rattrapés et la mêlée s’engagent. Ils fuient derrière les cavaliers lourds qui se retrouvent percuter par la charge adverse. Le combat est sanglant. Des milites à pied se joignent au combat en percutant le flanc des espagnols. Cela s’avère décisif et le général de l’armée adverse rompt le combat et tente de rejoindre ses lignes mais il est rattrapé et c’est le massacre. Le deuxième groupe de cavaliers lourds percutent alors les cavaliers maures qui sont brisés par l’impact. La grande bannière adverse, quant à elle, est encerclée mais tient toujours mais pour combien de temps encore. Guillaume se voit pousser son avantage et il poursuit sa charge en remontant la ligne de tirailleurs adverses. Cela en est trop pour l’armée espagnole qui fuit le champ de bataille.
Guillaume se réveille le lendemain matin. Tyché et Niké ont été avec lui cette nuit et il sait qu’elles le seront encore dans les années qui viennent….
2ème rencontre contre les Espagnols et leurs alliés maures : victoire chanceuse où je remporte le combat par une prise de flanc par mon infanterie de la cavalerie lourde adverse.
Tournoi de Nancy 19 et 20 mai 2012 : 1ère partie
Rouen, juin 1038.
« J’ai fait un rêve étrange aujourd’hui, Walter. » dit le jeune Guillaume à son oncle maternel.
« Ah, oui ? Qu’est-ce cette fois ?
- et bien, j’étais à la tête d’une armée normande unie sous notre bannière et nous tentions de défendre un village contre des ennemis peu ordinaires.
- Peu ordinaires ?
- Oui, te souviens-tu du marchand Rus qui est venu l’été dernier ?
- Hum… ?
- Il nous avait parlé de ces nomades qui peuplent les steppes au delà de leurs territoires. Cavaliers et archers hors du commun qui par leur tactique sont insaisissables et meurtriers.
- En effet, je m’en souviens maintenant.
- C’était eux mes ennemis.
- Voilà qui est étrange et comment se passait la bataille ?
- Assez mal et ce n’est que mon réveil soudain qui m’épargnait une issue fatale. J’avais, en effet, disposé mes lanciers sur la droite du village protégés par des cavaliers bretons en ordre dispersé. Le village était occupé par mes archers et sur la gauche l’ensemble de ma cavalerie lourde suivait les écuyers qui ouvraient la marche.
- Et que se passa-t-il alors ?
- Les cavaliers mongols plus vite que le vent tombèrent sur tous nos hommes dispersés en première ligne qui s'enfuirent à l’exception des bretons qui engagèrent vaillamment le combat. Les renforts mongols plus lourdement équipés les chargèrent et ils ne purent que fuir. Les lanciers commencèrent alors à subir des pertes sous les flèches adverses et ils ne tinrent pas le choc face aux cavaliers menés par leur chef. De l’autre côté, les chevaliers mirent en déroute l’unité adverse mais ne pouvaient manœuvrer aussi habilement que les nomades qui se dérobaient sans cesse tout en faisant pleuvoir une pluie de flèches. Au centre du village, les derniers lanciers étaient presque au bord de l’annihilation en raison des traits perfides des agiles cavaliers adverses.
- Sombre tableau que tu dresses là, Guillaume. Mais ne t’inquiète pas, ce n’était qu’un cauchemar… »
1ère rencontre contre Paul Wallis et ses cavaliers mongols : égalité mais c'est le temps qui me sauve d'une défaite.
« J’ai fait un rêve étrange aujourd’hui, Walter. » dit le jeune Guillaume à son oncle maternel.
« Ah, oui ? Qu’est-ce cette fois ?
- et bien, j’étais à la tête d’une armée normande unie sous notre bannière et nous tentions de défendre un village contre des ennemis peu ordinaires.
- Peu ordinaires ?
- Oui, te souviens-tu du marchand Rus qui est venu l’été dernier ?
- Hum… ?
- Il nous avait parlé de ces nomades qui peuplent les steppes au delà de leurs territoires. Cavaliers et archers hors du commun qui par leur tactique sont insaisissables et meurtriers.
- En effet, je m’en souviens maintenant.
- C’était eux mes ennemis.
- Voilà qui est étrange et comment se passait la bataille ?
- Assez mal et ce n’est que mon réveil soudain qui m’épargnait une issue fatale. J’avais, en effet, disposé mes lanciers sur la droite du village protégés par des cavaliers bretons en ordre dispersé. Le village était occupé par mes archers et sur la gauche l’ensemble de ma cavalerie lourde suivait les écuyers qui ouvraient la marche.
- Et que se passa-t-il alors ?
- Les cavaliers mongols plus vite que le vent tombèrent sur tous nos hommes dispersés en première ligne qui s'enfuirent à l’exception des bretons qui engagèrent vaillamment le combat. Les renforts mongols plus lourdement équipés les chargèrent et ils ne purent que fuir. Les lanciers commencèrent alors à subir des pertes sous les flèches adverses et ils ne tinrent pas le choc face aux cavaliers menés par leur chef. De l’autre côté, les chevaliers mirent en déroute l’unité adverse mais ne pouvaient manœuvrer aussi habilement que les nomades qui se dérobaient sans cesse tout en faisant pleuvoir une pluie de flèches. Au centre du village, les derniers lanciers étaient presque au bord de l’annihilation en raison des traits perfides des agiles cavaliers adverses.
- Sombre tableau que tu dresses là, Guillaume. Mais ne t’inquiète pas, ce n’était qu’un cauchemar… »
1ère rencontre contre Paul Wallis et ses cavaliers mongols : égalité mais c'est le temps qui me sauve d'une défaite.
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