lundi 20 février 2012

Bataille à Arcas - 1936 - Partie 3 (last one)

La Lancia poursuit sa progression et force les Républicains à adopter une attitude défensive. Au détour du dernier bâtiment du village, elle découvre une troupe ennemie postée en embuscade. Elle fait alors feu et laisse au sol plusieurs hommes.


Les survivants réagissent rapidement devant la menace et déchargent leurs armes ainsi que trois grenades sur le véhicule blindé. La dernière mitrailleuse lourde est endommagée et les deux tireurs sont grièvement touchés. Un pneu éclate sous le feu bien senti d’une mitraillette anarchiste dans l’âme.



Le reste des troupes nationalistes poursuit sa progression dans le village. Le commandant Varela ordonne d’ouvrir le feu sur les miliciens en position devant la briqueterie tout en continuant de courir vers le couvert de la dernière maison du village.


« ¡Legionarios a luchar, legionarios a morir! » peut-on entendre. Les pauvres miliciens se replient devant la précision des tirs et commencent un contournement pour aller libérer leurs camarades.

La mitrailleuse lourde républicaine commence à sérieusement mettre à mal la Lancia qui, maintenant dépourvue d’armes, ne peut que servir de bouclier pour couvrir le reste de la troupe en bloquant la ligne de feu de la Hotchkiss.


Redoutant une attaque des légionnaires, la bannière anarchiste se replace à l’abri des murs de la briqueterie alors qu’une mitrailleuse légère vient prendre position dans la tranchée et que la milice gardant l’aérodrome s’élance au secours du reste de la troupe.


La mitrailleuse légère sous les ordres d’Emilio Macias n’attendait que cela et elle fauche rapidement deux hommes et sème la panique dans la milice qui fuit dans la direction opposée. Aussitôt les légionnaires courent prendre possession de l’avion avec un sang froid sans faille.


De l’autre côté, le commandant lance ses troupes qui ouvrent le feu sur la mitrailleuse légère qui se retrouve dans l’impossibilité de répliquer puis aux cris de « ¡Viva la muerte! » et de « ¡A mí la legión! », les légionnaires chargent, baïonnettes au canon, les miliciens qui sont rapidement massacrés.


Le peu qu’il reste des troupes républicaines ne demande pas son reste et court se réfugier dans les hauteurs surplombant le village. L’expérience et le professionnalisme (traduits par leur haute initiative) de la Légion a sans conteste fait la différence et a permis aux troupes nationalistes d’insuffler le rythme de la partie en gardant toujours l’offensive.

L’avion libéré peut reprendre son envol sous le regard approbateur du commandant Varela.

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