Utilisant leur expérience, les légionnaires se lancent alors dans une opération commando et s’élancent derrière leur véhicule blindé qui accélère en franchissant le pont de pierre qui mène au village.
L’autre troupe se lance au pas de course entre les vergers pour atteindre rapidement les abords du village et y trouver abris.
Pendant ce temps, les républicains ont installé une mitrailleuse lourde Hotchkiss dans un bosquet à la sortie du village et un détachement de miliciens pour garder le petit aérodrome.
Le reste des troupes a pris position près de la briqueterie au nord est du village d’où ils espèrent s’élancer au sauvetage de leurs camarades retenus de l’autre côté de la rivière.
La Lancia nationaliste gagne rapidement la place du village et ouvre le feu de ses deux mitrailleuses lourdes sur des miliciens qui ont pris position dans une petite tranchée aménagée devant la briqueterie.
Quelques hommes tombent déjà et la panique s’empare de la troupe qui se cachent comme elle peut derrière les sacs de sable. Néanmoins, une des deux armes du véhicule se bloque et devient inutilisable sans une réparation qui ne pourra avoir lieu qu’après la bataille. Les légionnaires sous les ordres du commandant José Enrique Varela pressent le pas et s’engouffrent rapidement dans le village. De l’autre côté, le chef d’escouade Emilio Macias continue plus lentement sa progression maison après maison, redoutant des tireurs embusqués ou des partisans cachés.
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